Qui a dit que les voitures sont la seule forme de transport qui pourrait bénéficier de la technologie en vogue, l’ère du sans conducteur ? En effet, si l’on allait plus loin que les lignes 1 et 14 du métro parisien pour lesquelles les rames du sous-sol parisien se passent de conducteurs ?
Eh bien, cocorico puisque des ingénieurs français ont de grands espoirs pour l’avenir de leurs trains. En effet, la célèbre compagnie ferroviaire SNCF se concentre sur ce qu’elle qualifie de projet de « train drone », c’est-à-dire des trains semi-autonomes. Le but est qu’un prototype de cette technologie soit sur les rails d’ici 2019, même si ce dernier transportera d’abord des marchandises, et non des humains.
Attention, on sera loin du train fantôme ! En effet, le train mis sur les rails par la SNCF sera simplement équipé de capteurs externes destinés à garder l’œil sur les obstacles à sa manière. Si les capteurs détectent un potentiel danger, cela déclenchera un freinage automatique. En fin de compte, l’entreprise espère que ce train sans conducteur pourrait permettre des voyages plus efficaces en éliminant les « manœuvres fastidieuses de mise en place dans les stations avant le départ ». Bon après, pour être franc, il y aura bien d’autres problématiques à résoudre avant celle-ci.
Y-a-t-il un conducteur dans le train ?
En tout cas, selon le planning de déploiement de la société, les premiers humains devraient être en mesure de conduire ce train d’ici 2023, en passant par Paris et le sud-est de la France. Mais ne vous inquiétez pas, il y aura des humains à bord qui ne sont pas des passagers. Un conducteur sera toujours disponible, bien que son rôle soit largement relégué à la fermeture des portes et à l’intervention en cas d’urgence — bon, ils pourront faire autre chose aussi :).
Alors que l’idée d’un transport de masse automatisé peut sembler un peu intimidante pour certains, Matthieu Chabanel, directeur adjoint de la SNCF, a souligné qu’un train sans conducteur ne serait pas très différent du dispositif de pilote automatique sur les avions. « Dans les avions, vous avez toujours un conducteur, heureusement, mais vous avez un système de direction automatique », a-t-il noté. Il en va de même pour les trains.
Si tout se passe bien, la SCNF pense que cela pourrait égaliser à la fois la régularité et la vitesse des trains, en particulier à Paris.