Après le test de la Garmin Forerunner 235 avec cardiofréquencemètre au poignet, je reviens cette fois-ci pour le test de la TomTom Adventurer. Sa promesse ? Mes pulsations cardio et toute ma musique au poignet. Tout ça rien que dans une montre, décidément la technologie m’épate ! Pour la fille ultra connectée que je suis, rappelez-vous que je ne suis quand même pas hyper au point sur la technicité des produits. Encore une fois, je veux tester la montre sans devoir lire la notice. J’y arrive et c’est déjà un bon point !
L’installation se passe plutôt bien, je télécharge l’application, je branche la montre, et je découvre l’interface. C’est clair, ergonomique, pas de surprise de ce côté-là !
TomTom Adventurer : courir en musique…
… chose que je ne sais pas faire ! Je vais peut-être vous décevoir, mais je ne sais absolument pas courir avec des écouteurs dans les oreilles, j’ai besoin d’entendre mon environnement et mon souffle pour m’éviter les points de coté ! Je ne cours donc jamais en musique et pour ceux qui se demandent si je ne m’ennuie pas, et bien pas du tout ! J’ai l’habitude et ça ne me dérange pas.
Je n’ai donc pas testé la fonctionnalité laTomTom Adventurer, mais je trouve l’idée géniale. Pouvoir courir avec rien d’autre que sa montre et sa musique, c’est surement un vrai sentiment de liberté pour certains ! Je ne commenterais donc pas cette partie, mais si vous avez testé de votre côté, n’hésitez pas à faire part de votre avis, c’est aussi ça l’esprit collaboratif des blogs : chacun peut contribuer à sa manière pour enrichir la communauté.
TomTom Adventurer : le cardio, prise en main
Je suis rodée maintenant, et j’ai hâte de tester mes pulsations sur le training et la course à pied. Première déception, le design de la montre, plutôt rectangulaire n’épouse pas très bien mon poignet et je suis obligée de serrer un peu plus pour que le capteur puisse être en contact avec mon pouls. J’ai certes un petit poignet, mais c’est dommage, elle s’adapte très mal aux petits gabarits.
J’enclenche le GPS, quelques secondes pour trouver le signal GPS et on peut partir pour sa sortie. Au fil des utilisations, je remarque que le lancement du GPS est assez aléatoire et assez long dans l’ensemble. En revanche, pendant la course la montre se fait oublier. L’affichage est lisible et on peut modifier les données à afficher au préalable. Là où je constate un gros point négatif pour moi, c’est la dureté des boutons de navigation. Il faut forcer, se concentrer pour appuyer correctement sur les boutons. Je trouve ça très désagréable. Je dois me concentrer pour que mes doigts appuient correctement et assez fort. C’est de l’énergie dépensée pour rien. Peut-être que je n’ai pas de force dans les bras (et c’est surement vrai !), mais encore une fois, on n’est pas au point niveau ergonomie.
Malgré tout, la fiabilité du cardio est bonne et je retrouve mes pulsations habituelles. Je n’ai rien à redire de ce côté-là.
TomTom Adventurer : pour mes entrainements en course à pied
La configuration des entrainements n’est pas simple. Et pour cause ? Cela doit se faire depuis la montre. Et au vu de la molette de navigation pas vraiment pratique et de la taille de l’écran versus celui d’un ordinateur, je suis dubitative. Pour moi, ce n’est pas du tout pratique.
Pour certains, au contraire, cela peut être un avantage afin de programmer sa séance au dernier moment ou de s’adapter en fonction des conditions, mais de mon côté, je trouve cela fastidieux. Je préfère largement programmer mes séances à l’avance, quitte à m’organiser en fonction, que de passer 15 min à programmer mon entrainement sur la montre. Bon, je dois exagérer un peu… mais vous voyez l’idée ! Autre point assez contraignant, il n’est pas possible de prendre le temps intermédiaire, ce qui peut poser un vrai problème dans certains entrainements.
TomTom Adventurer : verdict
Ce que j’ai aimé :
- Prise en main facile
- Fonction multisports
- Fonction musique Bluetooth
Ce qui m’a déplu
- Programmation des entrainements compliquée
- Montre volumineuse
- Manque de fonctionnalités dans la prise des données entrainement
- Synchronisation longue avec l’iPhone
En conclusion, malgré quelques fonctions plutôt sympas, je trouve que la montre TomTom ne convient pas à tous les sportifs. Pour ceux qui veulent une montre simple à utiliser, qui font plusieurs sports en loisir et qui ont envie d’avoir une montre pour avoir quelques informations sur leur pratique simplement, alors elle est faite pour vous ! D’autant plus, si la musique ne vous quitte jamais, peu importe votre activité sportive ! En revanche, pour les sportifs « confirmés » à recherche de performances, vous serez un poil limités par les fonctionnalités de la montre.
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Note Yohann : Je testerais la montre cet été en montagne pour le côté « aventure ». Je vous ferais un retour sur son utilisation dans ces conditions.
Note TomTom : Après discussion avec TomTom, il s’avère que le modèle testé ici est celui avec le bracelet homme, ce qui explique pourquoi Pauline a été gênée par celui-ci. Néanmoins, le modèle « femme » est aussi résistant pour répondre au besoin des aventuriers. De plus, concernant la synchronisation, pour accélérer la réception du signal GPS, il est nécessaire de synchroniser une ou deux fois la montre sur le PC par semaine. Ainsi, la montre captera instantanément le signal GPS à chaque sortie.
Résumé
5.8 Bon Pour la partie running, et pour la gente féminine, cette TomTom Adventurer n'est pas parfaite !