Elon Musk est certainement l’un des futuristes les plus éminents et les plus passionnants à l’heure actuelle. Mais, cela ne l’empêche pas de regarder comment l’avenir va nous impacter, nous, simple être humain, face aux robots.
Avec son projet Hyperloop, il envisage de nous transporter à travers des tubes à des centaines de miles par heure. Avec Neuralink, il envisage d’implanter des interfaces ordinateur-cerveau dans nos têtes. Et avec SpaceX, il envisage de rendre le voyage spatial comme quelque chose de commun. Alors que tous ces projets font l’objet d’une suspicion de science-fiction, il semble que tous ces projets progressent à toute vitesse. Donc, quand il dit que quelque chose est dangereux, cela vaut la peine d’être écouté et compris.
En évoquant le sujet au Rhode Island, aux États-Unis, Musk a averti que la réglementation autour de l’intelligence artificielle (IA) doit se produire avant que ce soit nécessaire, et non après. « Normalement, la façon dont les réglementations sont mises en place c’est quand un tas de mauvaises choses se produisent. Et après de nombreuses années, une agence de réglementation est constituée pour réglementer cette industrie ».
Stopper l’avancée de Skynet
« L’IA est le cas rare où je pense que nous devons être proactifs dans la réglementation au lieu d’être réactifs », a déclaré Musk. Il précise sa pensée : « dès lors que nous serons réactifs dans la réglementation de l’IA, il sera trop tard. L’IA est un risque fondamental pour l’existence de la civilisation humaine ».
Si ces mots vous semblent familiers, ce n’est pas seulement parce que c’est l’intrigue de Terminator. Musk a mis en garde contre la menace existentielle que l’IA pose depuis de nombreuses années. Il a même investi dans l’IA afin qu’elle puisse aider à diriger le développement de l’IA pour « Notre objectif est de faire progresser l’intelligence numérique en sorte qu’elle puisse profiter le plus possible à l’humanité dans son ensemble, sans être contraint par le besoin de générer un retour financier ». Il a également déclaré à maintes reprises que ce serait « invoquer le diable » que de jouer avec l’intelligence artificielle.
Cette fois, il a parlé à 32 gouverneurs, qui ont potentiellement le pouvoir d’influencer les exigences réglementaires du domaine. Mais, avec le projet DeepMind de Google qui en train d’apprendre de manière à devenir plus efficace qu’un humain, il se peut que nous soyons déjà du côté du « réactif »…
