Si le Amazon Echo domine clairement le secteur des enceintes connectées, dont le géant du commerce en ligne a clairement créé et dynamisé, la concurrence augmente de mois en mois. Google a une enceinte connectée nommée Google Home. Apple est sur le point d’arriver sur le marché avec son HomePod. Microsoft travaille avec des partenaires sur des enceintes alimentées par Cortana. Et maintenant, Xiaomi, le fabricant chinois, veut également se mêler à la bataille.
Xiaomi a dévoilé une nouvelle enceinte connectée, la Mi AI à 45 dollars, lors du même événement où la société a présenté le smartphone Mi 5X. L’enceinte dispose de six microphones pour pouvoir vous entendre de n’importe quelle direction, et il prend en charge l’annulation d’écho et d’autres fonctionnalités pour minimiser les erreurs.
Entre autres choses, l’enceinte Mi AI prend en charge la diffusion de la musique, la radio sur Internet, la lecture de livres audio et le support pour les plug-ins qui vous permettent d’interagir avec des services tiers à l’aide de commandes vocales. Il y a aussi des boutons de contrôle de lecture audio sur l’enceinte si vous préférez toucher quelque chose.
Ne vous attendez pas à la voir en France
Xiaomi précise que l’enceinte peut également répondre à des questions, fournir des informations sur la circulation et la météo, configurer des alarmes ou contrôler des appareils électroménagers connectés.
Malheureusement, et avant de vous rendre sur la boutique de la firme ou des sites tiers sur la toile, je doute que nous allons voir l’enceinte Mi AI en France. En effet, si Xiaomi vend certains de ses smartphones sur une poignée de marchés, en plus de la Chine, ainsi que d’autres articles, comme des écouteurs, des batteries, divers de ces produits sont exclusifs au pays d’origine.
Mais étant donné la difficulté de lancer un périphérique sur ce marché, la firme pourrait connaître quelques difficultés. En effet, si Samsung a enfin réussi à pousser son assistant vocal Bixby en anglais après de multiples reports, il est difficile d’imaginer une entreprise plus petite avec moins d’expérience de lancer son assistant en anglais, et encore moins en France.