Le géant du Web cherche à se faire des amis auprès des médias. Selon une nouvelle publication de Bloomberg, Google développe une série de nouveaux outils avec l’espoir de stimuler les abonnements aux éditeurs de news.
Tout d’abord, Google réorganise sa fonctionnalité « premier clic gratuit », qui permet à la première consultation d’un article d’un site par un utilisateur de Google Actualités de se faire sans abonnement. Par ailleurs, Google étudie les outils des éditeurs en relation avec les paiements en ligne et les éventuels abonnés intéressés. Bien sûr, le but ultime est de s’assurer que les consommateurs et les producteurs de contenu restent en ligne et, par conséquent, continuent à se nourrir de l’activité publicitaire hautement lucrative de Google.
Selon Bloomberg, Google teste ses nouveaux outils avec le New York Times et le Financial Times. Mais ne vous inquiétez pas, d’autres éditeurs seront bientôt autorisés à se joindre à la fête. « Il est clair que les éditeurs de news ne peuvent pas vivre uniquement de la publicité », a déclaré Richard Gingras, vice-président de Google pour les News. « Mais il est également clair que nous voyons un changement dans le marché ».
Parfait pour Google, et pour les producteurs ?
Une partie des tests de Google impliquera de permettre aux lecteurs de voir des contenus qui pourraient autrement être cachés derrière une méthode de paiement en l’offrant, gratuitement, depuis la plateforme Accelerated Mobile Pages (AMP). Google veut également aider des entreprises comme le NYT à identifier les gens qu’ils doivent cibler pour les abonnements par ces pages AMP, et déterminer à quel point les nouveaux utilisateurs sont prêts à payer et leur faciliter la souscription. « C’est clairement un domaine où la connaissance de nos utilisateurs peut être portée », a déclaré Gingras à Bloomberg. « Il n’y a pas de stratégie d’abonnement unique qui fonctionnera pour chaque éditeur ».
À ce jour, on ne sait pas si Google va partager ses revenus avec les éditeurs qui sont amenés à utiliser ces nouveaux outils, et Kinsey Wilsonan, conseiller de Mark Thompson, président et chef de la direction du New York Times, a déclaré à Bloomberg que l’éditeur n’avait pas encore discuté des termes de revenus avec le géant de la recherche.
Mais, si Google trouve un moyen de rendre cette affaire lucrative pour les éditeurs, cela pourrait aboutir à la diffusion d’articles populaires d’une foule de publications différentes.