L’excitation sur l’arrivée d’Apple dans le marché des écrans pliables sur ses appareils a monté d’un cran cette semaine, lorsqu’un brevet pour ladite technologie est passé à travers l’USPTO, comme le souligne AppleInsider. Ce dernier a été déposé en avril 2016, mais il vient juste d’être rendu public par l’instance administrative chargée d’émettre des brevets et des marques déposées aux États-Unis. Cela signifie qu’Apple travaille sur une telle technologie depuis plus d’un an, et qu’elle pourrait nous surprendre dans les années à venir.
De plus, ce brevet émane alors que des informations connexes envahissent la toile. En juillet dernier, certaines rumeurs ont spéculé que LG avait obtenu les droits pour fournir ses panneaux OLED souples à Apple. Ce n’était qu’une petite partie du casse-tête à cette époque, la plus grande nouvelle étant qu’Apple utiliserait un écran OLED en premier lieu. Pas plus tard que cette semaine, une nouvelle information a fait surface, précisant encore une fois qu’Apple ferait appel à LG Display pour produire des écrans OLED flexibles à grande échelle.
Ce brevet d’Apple définit un dispositif avec un écran flexible, qui « se plie autour d’un axe de courbure » et utilise la technologie d’écran OLED ou micro-LED. Cet écran se plie le long d’un axe, et comprend une partie inactive qui se plie autour d’un autre axe de courbure.
Le brevet décrit au moins un dispositif, sinon une pluralité de dispositifs qui auraient tous la possibilité de se plier de différentes manières. De plus, ce brevet détaille les procédés qui pourraient être utilisés pour couper et traiter les écrans, afin de préparer la flexibilité. Ainsi, la zone découpée — la partie flexible de la future structure de l’appareil — pourrait être remplie d’un matériau flexible. Apple a suggéré que ces zones pourraient être remplies d’un liquide, d’un gel, d’une mousse, d’un polymère solide (par exemple un polymère élastomère mou), d’un polymère liquide ou d’un autre matériau souple.
Un simple brevet
Le brevet traite également du problème de l’utilisation répétée de pièces en mouvement. Pas explicitement, mais dans une faible mesure, Apple décrit cela comme une situation inévitable. « Pour s’adapter à une flexion ponctuelle ou à un pliage et un dépliage répétés, les parties de l’écran qui se courbent sont de préférence résistantes aux dommages ».
Le pliage a également été décrit par Apple comme se produisant dans « un ou plusieurs » endroits sur l’appareil. « Les parties de courbure peuvent être fléchies en avant et en arrière pendant l’utilisation du dispositif (par exemple lorsque le dispositif est ouvert et fermé comme un livre) ou peuvent être placées dans une configuration de courbure permanente (par exemple, lorsqu’une partie inactive de l’écran est pliée pour s’adapter au montage dans un boîtier compact) ».
Enfin, le contexte de ce brevet suggère que « les appareils électroniques comprennent souvent des écrans. Par exemple, les ordinateurs, les smartphones et d’autres appareils peuvent utiliser des écrans pour présenter des informations visuelles à un utilisateur ».
Comme toujours, à l’heure actuelle il ne s’agit que d’un brevet. Autrement dit, il n’y a rien de concret sur un tel projet, et encore moins qu’Apple travaille sur un iPhone doté d’un écran flexible. Néanmoins, il est agréable de voir que les ingénieurs d’Apple imaginent toute sorte de produits. Lorsque l’on sait qu’il a fallu près de 5 ans pour sortie le nouvel iPhone X, on peut se demander combien de temps il faudra avant qu’Apple lève le voile sur un smartphone flexible.