Le 25 mai est enfin arrivé, ce qui signifie que la législation de l’Union européenne, le Règlement général sur la protection des données, alias RGPD ou GDPR en anglais, est entrée en vigueur.
Le RGPD a été conçu en pensant à la protection des données. Son objectif est de réglementer la façon dont les entreprises, quelles qu’elles soient, traitent les données de leurs clients basés dans l’UE.
Cela inclut, entre autres, comment ils collectent les données, comment ils les stockent, les défendent des regards indiscrets et les utilisent dans leurs activités quotidiennes. Beaucoup voient le RGPD comme le moyen de « redonner le pouvoir sur les données à l’utilisateur ». Le RGPD a remplacé les anciennes lois sur la confidentialité des données qui ont été établies, et qui sont obsolètes depuis un certain temps.
Les entreprises qui ne respectent pas le RGPD sont passibles de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise, soit 20 millions d’euros, pour la somme maximale.
Passage de la version 1.0 à 2,0
Comme pour toute législation, le RGPD a également deux camps. De nombreux défenseurs de la vie privée saluent le RGPD, affirmant qu’il protégera les données des utilisateurs à l’ère d’Internet. Si vous comparez le RGPD avec la directive sur la protection des données, vous pouvez vraiment le comparer avec une mise à jour logicielle, passant de la version 1.0 à la version 2.0.
En tout cas, c’est une chose graduelle et non révolutionnaire. Cependant, de nombreuses entreprises n’ont jamais pris au sérieux la directive sur la protection des données. Aujourd’hui, elles doivent s’y mettre !
D’un autre côté, les critiques disent que le RGPD est trop lourd, en particulier pour les petites entreprises.
Et vous, que pensez-vous du RGPD ?