Cela aurait dû être un moment de gloire pour Samsung, mais c’est devenu un cauchemar de plus dans son histoire. Certes, le Galaxy Fold n’a pas littéralement flambé comme le Galaxy Note 7, mais le prix de 2 000 euros et l’incertitude de sa livraison ont rendu la gaffe de Samsung encore plus poignante. La société n’a pas encore abandonné, et un nouveau rapport détaille maintenant les mesures prises par Samsung pour remédier à ces failles, jusqu’ici fatales.
À vrai dire, les points énumérés par Yonhap ne sont pas aussi inattendus. Ils ne constituent pas un changement significatif dans la conception et se contentent de mettre au point des solutions précises aux problèmes signalés par les testeurs. En d’autres termes, on peut dire que ce qu’ils ont reçu c’est simplement des prototypes coûteux de smartphones qui n’auraient jamais dû arriver entre leurs mains.
Le premier changement est ce délicat film protecteur qui n’est pas un protecteur d’écran. Étant donné que certains smartphones sont livrés avec un protecteur d’écran déjà fixé, les premiers testeurs ont procédé au retrait du film plastique. Cependant, il s’avère que c’est en réalité une partie essentielle de l’écran pliable.
Pour remédier à cela, Samsung a fait en sorte que le film protecteur ne puisse pas être retiré, du moins pas facilement. La couche de protection sous le bord a peut-être été dissimulée, comme ce que Lenovo aurait apparemment fait avec son prototype d’ordinateur pliable, le Thinkpad X1.
Davantage d’avertissements sur le film protecteur
En outre, et comme on pouvait l’imaginer après les premiers tests et les premiers défauts relevés par les testeurs, le géant sud-coréen a collé beaucoup d’avertissements sur l’emballage, invitant les utilisateurs à ne même pas essayer de retirer ce film protecteur. Ainsi, Samsung se prémunit de tout dommage sur l’écran si quelqu’un avait la fausse bonne idée de le retirer.
Samsung aurait également réduit l’écart dans la charnière où de minuscules particules étrangères pourraient passer, endommageant l’écran extrêmement sensible.
La vraie tragédie, c’est qu’il s’agit là des petites choses que Samsung aurait dû vérifier avant même d’envoyer des unités de tests à des fins promotionnelles. Ou elle aurait au moins dû l’envoyer aux testeurs avant de les envoyer à des personnalités YouTube. Elle aurait évité de ternir un peu plus son image.