Tout récemment, Google a essuyé des critiques pour ce qui pourrait être une violation de la vie privée impliquant Google Assistant sur des enceintes connectées Google Home. Selon la source anonyme, tout comme Amazon, Google envoie certains enregistrements à des employés qui traitent et identifient les clips audio pour améliorer Google Assistant.
Google ne nie pas le rôle que jouent ces relecteurs humains dans l’amélioration du service, mais clarifie également sa position sur la confidentialité de ses processus. Google admet qu’elle embauchait des sous-traitants pour écouter et transcrire les enregistrements audio des utilisateurs qui discutaient avec Google Assistant, depuis une enceinte connectée ou leur smartphone.
Mais, le géant de la recherche précise les étapes à suivre pour garantir la confidentialité des utilisateurs. Elle indique que ces auditeurs jouent un rôle essentiel dans l’amélioration non seulement des performances de Google Assistant, mais également des autres technologies vocales de Google. Selon le rapport, Google emploie des milliers de sous-traitants dans le monde entier pour transcrire les conversations de Google Assistant, bien qu’ils utilisent tous un login sécurisé pour accéder aux enregistrements depuis la propre application de la société.
Même si ce n’est pas un secret, Google collecte des données utilisateur et stocke des conversations enregistrées avec Assistant, la société n’avait pas encore révélé le fait que les humains écoutaient également certaines de ces interactions.
À la défense de Google
Cependant, Google fait très attention à ce qui est transféré à ces sous-traitants. D’une part, il est dit que seulement 0,2 % de tous les extraits audio sont envoyés à ces entreprises. Ces extraits ne contiennent aucune donnée identifiable par l’utilisateur et les auditeurs sont invités à ignorer les bruits de fond, les conversations ou tout élément ne concernant pas directement Google.
En ce qui concerne l’allégation selon laquelle le Google Home enregistre l’audio même sans le déclencheur « Hey Google » ou « OK Google ». Google admet qu’il pourrait y avoir des déclencheurs accidentels lorsque l’enceinte interprète mal le mot de réveil. Dans les deux cas, l’enceinte indiquera clairement qu’elle enregistre.
La fuite va toutefois à l’encontre des règles de confidentialité de Google et l’entreprise s’engage à enquêter et à prendre des mesures. Certains pourraient interpréter cela comme une tentative de Google de faire taire les dénonciateurs, mais il faut s’y attendre, étant donné que ces sources peuvent avoir divulgué des informations privées.