Bon comme on dit : « Mieux vaut tard que jamais ! » Cette expression prend tout son sens dans cet article. En effet, je vais revenir sur LeWeb’10 avec la présentation des workshops Google à laquelle j’ai pu assister. Pour tout vous avouer l’article est dans mes brouillons depuis le lendemain du salon … il me fallait sûrement le temps que les idées mûrissent. J’attendais également le retour sur une interview que j’ai faite auprès d’Antoine, un employé chez Google, dans le pôle de l’Academie AdWords.
Par où on commence ? Par le commencement, oui je sais c’est logique et ma question idiote 🙂
Bon alors déjà une petite photo du pass « Google Winner 3 » gagner suite au jeu concours de Google Express Your Web. Vous êtes jaloux ? Il ne faut pas ! 🙂
Passons aux choses sérieuses, je vais essayer de vous retracer les différents workshops de Google pendant cette première journée. Celle-ci était basée sur la découverte des dernières innovations sur les produits et solutions de publicité, ainsi que sur les derniers développements sur Mobile, Google Shopping, Chrome et HTML5. De quoi nourrir de bons moments.
Voici le programme, assez chargé je dois dire, de cette journée :
- 10:00 – 10:50 L’évolution du travail – Démo live présentant les solutions Business pour l’innovation, la mobilité et la collaboration.
- 11:00 – 11:50 YouTube: du clip au contenu long – Comment YouTube est devenu une référence pour la catch-up TV au UK et en France ?
- 12:00 – 12:50 Google Shopping – Découvrez Google Shopping, le moteur de recherche dédié au e-commerce lancé le mois dernier en France
- 13:00 – 13:50 Android – Découvrez les dernières nouveautés Android et en démos !
- 14:00 – 14:50 Les produits géo & la publicité hyper locale – Découvrez les dernières campagnes géo innovantes ainsi que des démos des tous derniers produits de publicité locale & mobile
- 15:00 – 15:50 Le futur du Display avec Google – La publicité Display est à un tournant : de nouvelles opportunités pour les annonceurs et les éditeurs
- 16:00 – 16:50 HTML 5 : portrait d’un navigateur comme plate-forme – Découvrez tout le potentiel de HTML5 pour créer des applications riches pour les navigateurs Internet modernes
- 17:00 – 17:50 Google Cloud Computing – Plate-forme et monétisation pour les développeurs Java
Allez c’est parti pour vous faire revivre le maximum de workshops.
[Le workshop Google – photo : netvibes]
Note : Une petite note avant de commencer, Google avait fait les choses bien, à chaque début d’un workshop on avait le droit à un petit sac rempli de goodies en tout genre (tee-shirt, crayon, calepin, clé USB …), de quoi attirer la foule !
Google Apps
« The Way we are working today is not working. »
C’est ainsi que démarre le premier workshop Google de la journée ! Cette phrase annonce la suite de la conférence, nous devons changer notre façon de travailler, notamment concernant les points suivants :
- La surcharge d’informations
- La collaboration est le point central
- Nous avons besoin d’un accès partout à nos données
Gartner, entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées, a dépensé entre 8 et 10 millions de dollars dans les technologies de l’information mais cela n’a contribué en rien à la réussite du business de l’entreprise.
Google fournit des solutions à tous ces défis dans un environnement de base de cloud computing, avec également des interfaces d’accès mobile via des dispositifs intégrés sur Android.
Un bac à sable pour modérer vos propres applications comme dans le langage Java peut être intégré dans les Google Apps, évitant la création d’un environnement matériel ou logiciel sur place.
Passons maintenant aux différentes démonstrations :
Collaboration en ligne
Nous voyons un document édité dans PowerPoint qui est automatiquement synchronisé avec Google Docs et peut être modifié par les utilisateurs en même temps.
La communication se fait via le cloud de Google.
Un document ouvert avec des collaborateurs sera automatiquement synchronisé, et effectuera les changements instantanément. Vous pouvez ainsi travailler dans votre environnement habituel, sans passer par l’éditeur de Google Docs. Il ne devient donc pas nécessaire de passer sur cet éditeur pour travailler en collaboration.
L’énorme avantage, c’est que vous n’avez plus besoin de vous passer les différentes versions par mail, ainsi vos documents resteront synchronisés.
Traduction en temps-réel sur Google Docs et Gmail sur toutes les plateformes (Web, Android, etc …)
La seconde démonstration concerne la traduction en temps-réel dans Google Documents et dans Gmail. Disons que si vous avez un correspondant aux États-Unis et que vous souhaitez lui envoyer un texte écrit dans sa langue maternelle, tout ce que vous avez à faire c’est d’aller dans la barre d’outils de Google Docs, puis dans « Outils » et « Traduire le document ». De là, vous pouvez créer une copie traduite du document en choisissant un titre et en sélectionnant la langue de traduction que vous souhaitez.
Note : Pour information vous pouvez maintenant traduire vos documents dans le nouvel éditeur dans l’une des 53 langues supportées par Google Docs.
Le test effectué en live de la traduction semble plutôt correct.
Cette fonctionnalité est également disponible sur Gmail et vous permet de traduire dans une langue étrangère le mail que vous avez reçu dans votre boîte de réception en un seul clic.
La démonstration se poursuit sur Android. Bien évidemment un problème de réseau (trop de Wifi dans la salle) empêche la démonstration de se réaliser, mais Olivier Colinet nous affirme que cela fonctionne. Allez on va le croire 😉
Codage QR visualisation
La dernière présentation concerne le codage QR et la visualisation. Qu’est ce que c’est ? C’est tout simple, un code QR est un code-barres en deux dimensions (ou code à matrice) constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. Destiné à être lu par un lecteur de code QR, un téléphone mobile, ou un smartphone, il a l’avantage de pouvoir stocker plus d’informations qu’un code à barres.
La présentation commence. Il me semble reconnaître le logiciel « Barcode Scanner » pour la démonstration. Celle-ci nous permet de voir l’exemple d’une d’adresse internet contenue dans le code QR qui est un lien direct vers un logiciel dans l’Android Market. Rien de bien nouveau !
Conclusion
Les services en ligne se développent à vitesse grand V. Heureusement, au fil des années, de plus en plus d’applications sont disponibles « dans le nuage » (cloud) ce qui renforce l’utilité de celles disponibles depuis déjà très longtemps. De plus en plus, on se tourne vers des services de cloud permettant ainsi une synchronisation totale des données et un travail collaboratif maximum.
Google fait beaucoup d’effort pour aller dans la direction du cloud, notamment avec sa suite d’applications – Google Apps – (qui comprend entre autre Google Reader, Agenda, Documents…) ainsi qu’avec son projet de Google Chrome OS. Mais si je ne devais retenir qu’une seule application Google, ce serait Gmail.
Le cloud computing est un schéma simplifiant l’espace, qui décentralise mais aussi dématérialise. Ainsi, le webmail Gmail ne gère pas vos mails en les classant physiquement dans différents dossiers. Tous vos mails sont noyés dans un flux et sur chacun d’eux peuvent être appliqués des libellés permettant ainsi de supporter une multitude de classifications sans démultiplier physiquement les mails dans un tas de dossiers.
C’est ainsi que nous devons changer notre façon de travailler, en utilisant au maximum les applications collaboratives qui vous permettront de travailler ensemble dans la même application en manipulant les mêmes informations. Les données sont instantanément consolidées et distribuées à l’ensemble de vos collaborateurs.
De plus l’accès distant vous permet une mobilité totale ainsi qu’à vos collaborateurs. Et si je devais rajouter quelque chose : Vous n’avez rien à installer sur votre poste de travail, tout est en ligne.
YouTube
Présentation et chiffres
À peine 10 minutes après Google Apps, nous passons à la conférence sur YouTube. Une annonce ? Déjà, une petite vidéo d’introduction pour nous dire que YouTube a aujourd’hui 5 ans. En effet, c’est en février 2005 que les fondateurs ont enregistré le nom de domaine et commencé à travailler sur le site Internet. Mais c’est seulement en octobre 2006 que Google rachète YouTube pour 1,65 milliards de dollars (1,24 milliards d’euros).
Un petit tour sur les statistiques de YouTube maintenant. Chaque année, plus de deux milliards de vidéos sont vues par jour, 24 heures de vidéos sont uploadées par minutes. Aujourd’hui, 70% du traffic de YouTube vient de l’extérieur des États-Unis.
Ensuite une petite présentation des partenaires. Les recettes publicitaires des partenaires ont plus que triplé en 2009. En marge de ces utilisateurs “grand public”, ce ne sont pas moins de 15000 partenaires créatifs, générant des millions de minutes de contenu, qui ont été enrôlés durant l’année 2010.
De plus, le géant Google propose pour ses partenaires un système de portage pure et simple de services de rattrapage (catch-up TV). YouTube avec YouTube Shows se met donc à la télévision dite « de rattrapage » pour voir ou revoir vos émissions préférées.
YouTube Shows en catch-up est déjà disponible sur le YouTube français dans la rubrique « Découvrir les dernières émissions TV » et propose ainsi un grand nombre d’émissions provenant de grandes chaînes françaises : Arte, NRJ 12, Public Sénat, BFM TV, Gulli, Euronews, France 24, MCM, LCM, TNA…
Enfin, le site de partage de vidéos propose un service baptisé YouTube Leanback offrant une sorte d’expérience TV. Le but de celui-ci est de rapprocher YouTube d’une expérience TV en mode plein écran et ainsi de faire regarder à l’utilisateur plus de vidéos au détriment d’activités parasites.
A noter que YouTube Leanback a été lancé comme un projet bêta au début de Juillet. Selon l’orateur, le nom vient de son utilisation :
se détendre et avec le moindre effort possible, passer des heures et des heures de vidéos
Une démonstration est faite mettant en avant la navigation qui peut être facilement contrôlée par le clavier.
L’interface a été épurée au strict minimum afin de ramener la teneur en lumière. La version HD est automatiquement sélectionnée pour les vidéos disponibles et la playlist est générée en fonction des abonnements de l’utilisateur et l’historique de visionnage.
YouTube serait-il la télévision de demain ?
YouTube Play
La seconde partie du workshop de YouTube concerne YouTube Play. YouTube Play, c’est une biennale organisée en partenariat avec le musée Guggenheim et avec le soutient d’HP et Intel. Il vise à mettre en avant quelques unes des œuvres les plus remarquables et les plus innovantes de ces deux dernières années, provenant des quatre coins du globe.
Après un premier tri parmi 23 000 vidéos provenant de 91 pays, le jury, composé de grands noms de la culture comme le réalisateur Apichatpong Weerasethakul (Palme d’or à Cannes cette année) ou les membres de Animal Collective, va devoir choisir une vingtaine de vidéos, les plus exceptionnelles.
Selon moi, c’est un partenariat original mais qui fait sens pour les 2 parties :
- Le Guggenheim montre ainsi sa capacité à innover et à rester en pointe sur les nouvelles formes d’art
- YouTube se positionne sur l’art et donc sur la qualité qui sont les deux principales reproches dont souffre YouTube
YouTube Life in a day
La dernière partie du workshop concerne le projet Life in a day lancé en juillet par YouTube. Son fonctionnement était simple : n’importe qui pouvait se filmer le 24 juillet 2010, en présentant des morceaux de sa vie étalés sur 24 heures.
Ensuite l’objectif du projet « Un jour dans une vie » était de compiler les vidéos et créer un documentaire inédit coproduit par Ridley Scott et réalisé par Kevin Macdonald, et qui sera présenté au festival du film Sundance en janvier 2011. Les générations futures pourront ainsi voir comment était la vie sur terre en 2010.
Une idée très originale qui a connu un véritable succès : environ 89 000 soumissions ont été reçues, représentant 5000 heures de vidéos issues de 197 pays.
Le film de 94 minutes sera montré lors d’une émission en direct de Sundance. YouTube permettra ensuite de revoir le film peu de temps après, et en publiera une vidéo sur YouTube plus tard dans l’année.
Google Shopping
Salle comble pour ce workshop ! Certaines personnes sont même assises par terre dans le couloir ! A en croire l’engouement, tout le monde attend quelque chose de cette conférence ! Nous allons découvrir Google Shopping le moteur de recherche dédié au e-commerce, partiellement lancé en France et totalement disponible aux USA et au Royaume-Uni.
La présentation est faite par des Googlers françaises Marie-Astrid Michel et Lucie Le Menn.
Ça commence fort avec une présentation de la mission de Google :
Organize the world’s information and make it universally accessible and useful
Google Shopping s’inscrit dans le cadre de cette mission. Pour cela une démonstration est faite, présentant la recherche d’un produit – Nikon D90 – sur Google. En plus de trouver les informations du produit sur les sites sponsorisés, des sites détaillants le produit, on trouve les résultats du produit de Google Shopping à l’intérieur même des résultats de recherche. Lorsque l’on clique sur le lien on est redirigé vers la page de présentation du produit, et on y trouve tout ce que l’on peut voir sur un site marchand (comme RueDuCommerce) :
- Une vue d’ensemble du produit, avec son descriptif
- Des photos du produit
- Les caractéristiques techniques
- Son prix
- Une comparaison des prix en fonction des différents marchands
- Les avis des consommateurs
Comment ça marche ?
A l’inverse de la majorité des acteurs du secteur, ce dernier venu ne propose pas les produits vendus par des partenaires. Mais par tous les marchands qui se seront au préalable référencés sur Google Shopping. Aucun frais d’insertion ou de commission sur les ventes ne sont prélevés aux e-commerçants.
Ainsi, pour chaque achat Google ne prélève aucune commission. D’ailleurs, chaque résultat redirige automatiquement sur le site du vendeur. Parmi ces derniers nous retrouvons tous les grands noms français et internationaux : Fnac, Boulanger, RueduCommerce, Conforama, 2xmoinscher, BrandAlley, Galeries Lafayette, etc …
Comment apparaître dans Google Shopping ?
Pour transmettre votre catalogue produits à Google Shopping, vous devez passer par Google Merchant Center. Il s’agit d’un tableau de bord de Google qui centralise les données associées aux sites marchands. Il sert également à gérer les Google Products Ads, des publicités pour vos produits au sein des liens commerciaux.
Comme il est précisé plus haut, l’ajout de vos produits dans Google Shopping est entièrement gratuit. Le trafic généré par Google Shopping l’est aussi, c’est-à-dire que le comparateur de prix n’est pas basé sur un système de Pay per Clik.
L’envoi des produits sur Google Shopping se fait via le Google Merchant Center. Pour cela, il vous suffit d’envoyer un fichier au format XML contenant l’ensemble des informations nécessaires, à savoir : le titre, la description, un identifiant, le prix, un lien, les conditions. Pensez également à renseigner la marque ainsi qu’une image du produit pour optimiser le taux de clic sur le comparateur de prix. Et oui, il faut bien se démarquer au maximum des concurrents !
Pourquoi faire apparaître vos produits dans Google Shopping ?
Google Shopping est un vecteur de visibilité indispensable et qui sera de plus en plus incontournable dans les prochaines années. Il s’agit d’un comparateur de prix intégré au célèbre moteur de recherche. L’avantage de ce comparateur de prix réside dans sa gratuité et son accessibilité. En effet, peu importe la taille de votre entreprise, vous pouvez faire apparaître vos produits dans Google Shopping.
Shopping decision process : search, look, buy
La nécessité d’être présent sur Google Shopping est très simple à comprendre, le comparateur de prix de base est intégré au moteur de recherche le plus utilisé en France et dans le monde (Source : baromètre des moteurs de Novembre 2010). C’est donc un vecteur de visibilité conséquent puisqu’il touche la majorité de la population.
Voilà une nouvelle qui pourrait intéresser les nombreux acteurs du web possédant un site d’ e-commerce, et un moyen plutôt économique d’augmenter votre visibilité sur la toile
Android
Dave Burke de Google présente les changements dans Android 2.3 et sur le nouveau smartphone Samsung Nexus S. Aujourd’hui 1000 développeurs sont enregistrés sur l’Android Market qui compte environ 100 000 applications.
La démonstration d’Android tourne autour de son nouveau téléphone le Nexus S, co-développé entre Google et Samsung dont le ‘S’ fait référence au Galaxy S. C’est le premier téléphone qui embarque la dernière version d’Android : Gingerbread (2.3). Celle-ci sera nettement plus rapide que l’actuelle et offrira un support NFC. Une démonstration de l’OS a été faite avec Google Maps 5.0 en 3D, mais aussi la possibilité de précharger des endroits d’une carte afin de les consulter hors ligne.
On commence par voir les caractéristiques techniques du téléphone, puis on rentre dans les détails notamment avec la reconnaissance vocale proposée par Android. Un test d’appel VoIP est effectué mais là encore la démonstration échoue … trop de réseau dans la salle ! Je vous laisse découvrir la présentation globale de Google Android 2.3 et du Nexus S, filmée par Ramon Suarez.
Pour complémenter ce workshop je vous propose de lire l’article que j’ai rédigé récemment sur Android : chiffres, analyses …
HTML5
Vous en voulez encore ? Bon et bien continuons avec une présentation de HTML5. Pour cela, découvrons tout le potentiel de HTML5 pour créer des applications riches pour les navigateurs Internet modernes, Google Chrome bien sûr ! 😉
Alors à ma grande surprise, Patrick Chanezon se rend sur la page d’HTML5. Pourquoi je suis surpris ? Travaillant dans le métier du Web, et m’intéressant aux nouvelles technologies il est évident que l’analyse d’HTML5 en faisait partie et notamment la lecture et l’étude de ce site.
Le site HTML5Rocks dispose de neuf tutoriels sur les fonctionnalités du format web. Le site propose également une présentation en slide du format, entièrement réalisé à l’aide du HTML5.
Ainsi, Google propose un éditeur en ligne sur lequel il est possible de tester ces nouvelles fonctionnalités en générant le code HTML5 puis en le visualisant. Il est d’ailleurs possible de modifier le code en ligne et de le prévisualiser directement une fois les modifications apportées.
Voici comment l’orateur a décrit le site :
Because HTML5 and its related technologies cover so much ground, it can be a real a challenge to get up to speed on them. That’s why today we’re sharing HTML5 Rocks, a great new resource for developers and teams looking to put HTML5 to use today, including more information on specific features and when to use them in your apps.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous propose de parcourir les diapos très bien réalisées présentant les différents points d’HTML5.
Un prochain article détaillera des exemples précis pour ce langage. Vous pouvez déjà vous rendre sur les articles suivants :
- HTML5 : Conseils, astuces et techniques – 1ère partie : Caractéristiques d’HTML 5, Vérifier le support de votre navigateur, Internet Explorer et HTML5, …
- HTML5 : Conseils, astuces et techniques – 2ème partie : Semantic Markup, Éléments, Attributs
- HTML5 : Conseils, astuces et techniques – 3ème partie : Audio, Vidéo, Canvas, Drag & Drop
- Table périodique des éléments HTML5
Google Cloud Computing
Le dernier workshop Google de la journée, concerne le cloud computing. Malheureusement je n’ai pu y assister ! Et oui il fallait bien que je quitte ma chaise Google pour aller voir autre chose.
En revanche, j’ai bien entendu utilisé mon navigateur préféré, Google Chrome sur mon moteur de recherche favori et j’ai trouvé un article très complet résumant parfaitement ce workshop. Ce dernier a été publié par Hervé Corcia, sur le site AccessoWeb.
Voici le lien pour le consulter.
Retour sur la participation de Google à LeWeb’10
Et puis, étant invité par Google, je me devais de leur poser quelques questions, plus ou moins embarrassantes, sur la présence de Google à LeWeb. Voici les questions et les réponses des différents acteurs Google de LeWeb’10.
1 – Y’avait-il des critères pour la sélection des gagnants au jeu concours Google Express Your Web, ou s’agissait-il d’un simple tirage au sort ?
Occuper une activité en rapport avec le web (webmaster, blogueur,…) et tirage au sort avec huissier de justice
2 – Pour quelle(s) raison(s) Google a décidé de consacrer une journée complète à LeWeb’10 de workshops ?
Il s’agit d’un rendez-vous incontournable et vu le rôle stratégique de Google dans cet écosystème, il nous semblait important de participer et de montrer nos innovations.
3 – S’agissait-il d’une stratégie pour présenter les différents produits, notamment les nouveaux (Gingerbread, Google Shopping, …) ?
Oui
4 – Quel impact pensez-vous avoir auprès des personnes ayant assisté aux workshops ?
Feedback très positif des 800 personnes ayant assisté aux workshops à en juger par les séances de questions/réponses, prises de contacts entre les séances et les retours des participants
5 – Quelle cible souhaitiez-vous toucher lors de la journée à LeWeb ?
Tous les professionnels et les personnes curieuses d’Internet et de son impact sur nos vies de tous les jours
6 – La cellule de recrutement Google présente les deux jours, était destinée à quel profil ? Dans quel but ?
N/A
7 – D’une manière générale que peut apporter LeWeb à Google ? Sa visibilité déjà planétaire a-t-elle besoin d’être encore renforcée ?
LeWeb est un rendez-vous incontournable en Europe et nous permet de rencontrer, partager et échanger avec les acteurs du secteur. Les discussions touchent à nos dernières actualités et la qualité de l’audience permet d’aller plus en profondeur/détail dans les sujets
Je tiens à remercier Antoine, de l’Academie AdWords pour avoir répondu aux différentes questions, et fait suivre le mail pour que les différents acteurs interviennent. Les réponses sont claires : le principal enjeu de Google était de présenter leurs dernières innovations, permettant d’avoir un retour direct après les conférences ou a posteriori avec des articles (comme celui-ci) et ainsi confronter les opinions pour s’améliorer.
Il est clair que Google est fort dans ce domaine : écouter les avis, les remarques, pour adapter son produit au grand public. C’est une marque de réussite, j’en suis persuadé, et c’est pourquoi Google est au sommet aujourd’hui.
En revanche, le but de la présence de la cellule de recrutement Google les deux jours est resté sans réponse pour un soucis de confidentialité. J’ai discuté un peu avec le petit gars au comptoir, représentant bien la philosophie de Google, jeune, décontracte, souriant, cool quoi ! Il venait de Londres et proposait à tous ceux qui le souhaitaient de s’inscrire sur une page pour postuler chez Google. C’était simple, raconter ce que l’on voulait faire chez eux ! Rien de plus…
Si cela vous intéresse voici une adresse que vous pouvez consulter.
Google souhaite attirer et développer les compétences hors norme de ses employés. Nous avons la chance de recruter un grand nombre de collaborateurs exceptionnellement travailleurs, talentueux et créatifs. [Larry Page]
Et puis si vous doutiez des raisons pour ne pas postuler chez Google, en voici dix pour vous feront changer d’avis :
- Aider les autres. Google, qui reçoit des millions de visiteurs tous les mois, est devenu un des acteurs majeurs de l’Internet qui connecte les gens aux informations dont ils ont besoin.
- La vie est belle. Quoi de plus épanouissant que de faire partie d’une organisation innovante et de travailler sur des produits auxquels on croit ?
- Le plaisir étant la meilleure des motivations, nous avons créé un espace de travail plaisant et stimulant dont vous serez heureux de faire partie ; vous trouverez sur place largement de quoi vous restaurer, fauteuil de massage, babyfoot etc.
- Travail et loisir ne sont pas antinomiques. On peut être en contact avec nos clients et faire une partie de babyfoot en même temps.
- Nous aimons nos employés et nous voulons qu’ils le sachent. Google offre toutes sortes de d’avantages sociaux, notamment une mutuelle gratuite, des stock options, des congés de maternité et de paternité, et bien davantage encore.
- L’innovation est notre raison de vivre. Même la meilleure des technologies peut être améliorée. Nous créons sans cesse des produits plus pertinents, plus utiles et plus rapides pour nos utilisateurs. Google est le leader technologique de l’organisation des informations mondiales.
- Des passionnés partout. Parmi les googleurs on trouve des neurochirurgiens, des PDG, des champions américains de puzzles, aussi bien que des adeptes des combats contre les alligators et des anciens Marines. Quelles que soient leurs origines, les googleurs sont des gens passionnés.
- Unir le monde, utilisateur par utilisateur. Des gens de tous pays et de toutes langues utilisent nos produits. Aussi pensons-nous, agissons-nous et travaillons-nous à l’échelle de la planète – c’est notre petite contribution à l’amélioration du monde.
- Oser s’aventurer là où personne n’est jamais allé. Il reste encore des centaines de problèmes à résoudre. Chez nous, vos idées créatives sont importantes, et nous les étudions. Vous aurez l’occasion de développer de nouveaux produits innovants, que des millions de personnes voudront utiliser.
- En fin de compte, tout ne se paie pas. Vous pourrez déguster gratuitement de délicieux repas équilibrés, confectionnés avec amour.
[Google Emplois France – La vie chez Google]
Alors envie ? 🙂
Conclusion
Personnellement j’ai assisté à six workshops sur huit de Google, un de Microsoft et un de Paypal sur la journée du 8 décembre 2010. Concernant ceux de Google, ces derniers étaient axés sur des démonstrations de Google Apps présentant des solutions pour l’innovation, la mobilité et la collaboration. Ensuite étaient présentés les différents produits de Google : Youtube, Google Shopping. Un autre était consacré aux derniers développements d’Android. Enfin les deux derniers workshops de Google étaient dédiés au potentiel d’HTML5 et la plateforme de Cloud Computing de Google. Tous ces workshops étaient démontrés en direct de manière plus ou moins fiable avec le réseau… Le workshop Microsoft auquel j’ai assisté présentait leur système Azure et son impact sur l’interopérabilité. Enfin, le workshop de Paypal nous apprenait à intégrer Paypal pour les produits numériques.
Les workshops auxquels j’ai assisté ont été plus ou moins intéressants. En effet, même si j’ai appris des choses sur les produits Google, de temps en temps les présentations me faisaient plus penser à des présentations commerciales que techniques. Il est vrai que dans la salle on avait différent corps de métier. Le profil technique n’était pas majoritaire. Notamment pour le workshop de Google sur l’HTML5, je m’attendais plus à une présentation de l’HTML5 dans Google et ses produits, plus qu’une « simple » présentation du langage que l’on peut trouver sur le net à cette adresse : http://www.html5rocks.com
Les bénéfices que j’en ai retirés sont mitigés :
- Approche des produits Google d’un aspect fonctionnel et commercial mais non technique
- Connaissance de développement d’une application sur Android
- Découverte du produit Azure, et du concept de cloud computing. Il peut s’agir d’une bonne offre d’hébergement et de services.
- L’intégration de Paypal pour les produits numériques est très facile à mettre en œuvre.
Concernant les workshops, je n’ai pas eu de réelle difficulté pour y accéder, même si la salle était complète. En revanche, le 9 décembre, j’ai voulu accéder aux conférences de Facebook, même ces dernières étaient inaccessibles pour un grand nombre de personnes. L’organisation était très bien, des Goodies venaient agrémenter les workshops de Google au plus grand bonheur des gens. En revanche, je pense que pour un meilleur suivi les salles auraient du être plus grandes. Quant à la sonorisation et la projection des diaporamas aucun problème n’est a remonter.
C’est la première année que j’assistais à LeWeb, invité par Google, et j’ai vraiment trouvé l’organisation parfaite. Les accès aux workshops, aux start’up et à la conférence globale étaient fluides. De plus, des prises électriques étaient disposées quasiment partout et c’est très utile notamment lorsque l’on blog en direct… Le buffet était de qualité et copieux. En revanche petit bémol sur le nombre de tables et sièges aux workshops et durant les pauses trop faibles : beaucoup de gens étaient debout. Enfin, je trouve qu’il y avait trop peu de start’up, un roulement sur les deux jours aurait été apprécié.
Pour information, il est également possible de retrouver une interview sur le site de 01net intitulé : Ce qu’il faut retenir de LeWeb’10 (2) – Les workshops.
Celle-ci est un tour d’horizon des workshops qui se sont tenus sur LeWeb’10, l’événement de fin d’année de la communauté 2.0. Des ateliers qui ont connu un vif succès.
Avez-vous assisté à ces workshops ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous participé au recrutement ? Si oui, avez-vous eu des contacts ? Et enfin, quel est votre sentiment sur LeWeb ?