Huawei a finalement dévoilé son dernier smartphone haut de gamme de l’année et il était à peu près comme ce que les fuites ont dit qu’il serait. Il n’y a pas vraiment eu de quoi s’étonner, y compris ce qui devrait être le point fort constant des vaisseaux phares de Huawei.
Comme d’habitude, le Huawei Mate 40 Pro a réussi à décrocher les premières places de DxOMark, aussi bien dans les caméras ordinaires que dans les selfies. Et ce, même si la configuration de la caméra a permis d’éliminer quelques caractéristiques.
Le Huawei Mate 40 Pro conserve le capteur de 50 mégapixels de 1/1,28 pouce du Huawei P40 Pro du début de l’année, mais, curieusement, il supprime la stabilisation optique de l’image. Il réduit également de moitié le capteur de 40 mégapixels du capteur photo ultra grand-angle à 20 mégapixels, mais compense en utilisant des pixels plus grands à la place. Cependant, sur tous les autres points, les capteurs du Huawei Mate 40 Pro sont exactement les mêmes que ceux de son prédécesseur.
Malgré ces changements apparemment négatifs, le Huawei Mate 40 Pro a en fait surpassé tous les autres smartphones dans les tests de référence de DxoMark, loué notamment pour sa gamme dynamique.
Un domaine dans lequel il n’a pas été aussi performant que la concurrence est le zoom avec son téléobjectif 5x de 12 mégapixels plutôt modeste. Et bien que le smartphone ait présenté des problèmes de stabilisation lors de l’enregistrement vidéo sous faible éclairage, cela n’a pas suffi à détourner l’attention de ce que DxOMark considère comme le meilleur score dans ce domaine.
L’As de la photo
Le site a également publié un benchmark pour les selfies qui, une fois de plus, parvient à s’emparer des meilleures notes, mais, cette fois, pas de loin. Bien qu’il dispose d’un capteur de temps de vol 3D dédié, il présente toujours des erreurs d’estimation de la profondeur, mais seulement après un examen plus approfondi.
Dans l’ensemble, le Huawei Mate 40 Pro est à la hauteur de la réputation de la société en matière de caméras pour smartphones, ce qui ne fait qu’accentuer ses problèmes non techniques. Sans les applications et les services de Google, l’attrait du dernier fleuron de Huawei sera pratiquement réduit et son prix incitera certains consommateurs à se tourner vers des smartphones plus accessibles qui offrent toujours une excellente expérience de photographie mobile, comme le nouveau Pixel 5 de Google.