Le navigateur Web Brave fait des percées sur le marché, annonçant qu’il compte désormais 20 millions d’utilisateurs actifs mensuels et 7 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.
Brave se distingue comme un navigateur Web qui met l’accent sur la vie privée et la sécurité. Par défaut, le navigateur est considéré comme plus sûr que Firefox. En même temps, grâce à son moteur Chromium — le même qui équipe Google Chrome et Microsoft Edge — Brave offre généralement des performances de premier ordre, souvent supérieures à celles de ses concurrents.
En ce qui concerne la monétisation, Brave utilise une méthode quelque peu unique. Le navigateur bloque agressivement les annonces, mais donne aux utilisateurs la possibilité de voir les annonces du propre réseau de Brave qui, là encore, met l’accent sur la protection de la vie privée. Ce modèle semble être un succès pour toutes les parties, puisque Brave affiche un taux de clics de 9 %, bien supérieur à la moyenne du secteur, qui est de 2 %.
En outre, Brave permet aux individus de devenir des créateurs de contenu vérifiés. Les autres utilisateurs peuvent ensuite utiliser la cryptomonnaie de Brave, les Basic Attention Tokens, pour donner un pourboire à leurs créateurs de contenu préférés.
Les fonctionnalités et les performances de Brave semblent gagner en popularité.
Une vraie lutte sur le marché
Les 20 millions d’utilisateurs actifs mensuels du navigateur sont en hausse par rapport aux 8,7 millions d’il y a un an. De même, les 7 millions d’utilisateurs actifs quotidiens sont en hausse par rapport aux 3 millions d’il y a un an. Depuis que Apple a commencé à permettre aux utilisateurs de configurer leur navigateur iOS par défaut dans iOS 14, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens de Brave a augmenté de 34 %.
À l’heure où Mozilla lutte encore pour se libérer de sa dépendance vis-à-vis des subventions de Google et où d’autres grands navigateurs sont associés à des systèmes d’exploitation, il est bon de voir un navigateur indépendant réussir grâce à une approche innovante de la monétisation et de la vie privée.