L’un des défis auxquels Microsoft a été confronté lors de l’introduction de Windows sur les ordinateurs équipés de processeurs ARM est que de nombreuses applications Windows ont été conçues pour des puces x86 comme celles produites par Intel et AMD. Windows on ARM dispose donc d’une fonction d’émulation qui utilise un logiciel pour que les applications x86 s’exécutent sur une architecture ARM.
Lorsque Windows 10 on ARM a été lancé, l’émulation était limitée aux applications x86 32 bits, mais il y a près d’un an, Microsoft a commencé à déployer des versions de test de Windows 10 on ARM avec la prise en charge de l’émulation 64 bits.
Aujourd’hui, Microsoft annonce que l’émulation x64 est sortie de la phase bêta et qu’elle est désormais disponible pour Windows 11 on ARM. Mais, elle ne sera plus du tout une option pour Windows 10.
Il n’est pas clair pourquoi Microsoft a décidé de faire de l’émulation x64 une fonctionnalité de Windows 11 uniquement, d’autant plus que la société a promis de continuer à soutenir Windows 10 jusqu’en 2025.
Mais, pour être juste, ce n’est pas comme si Microsoft supprimait une fonctionnalité qui avait été largement disponible pour les utilisateurs de Windows 10. Jusqu’à présent, l’émulation x64 n’était disponible que pour les membres du programme Windows Insider qui utilisaient des versions previews de Windows 10 et non pour le grand public qui utilisait des versions stables du système d’exploitation.
Il faudra passer à Windows 11
La bonne nouvelle est que presque tous les ordinateurs portables, tablettes ou ordinateurs de bureau sous Windows 10 équipés d’un processeur Snapdragon de Qualcomm commercialisés à ce jour devraient pouvoir bénéficier d’une mise à niveau gratuite vers Windows 11.
La mauvaise nouvelle est que les personnes qui ne sont pas satisfaites de certains des changements apportés à Windows 11 (la barre des tâches, le menu Démarrer et les menus contextuels du clic droit semblent avoir rebuté de nombreuses personnes) ne voudront peut-être pas effectuer la mise à niveau… mais devront peut-être le faire si elles veulent continuer à exécuter des applications 64 bits qui n’ont pas été compilées spécifiquement pour les ordinateurs équipés de processeurs ARM.