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Microsoft, Amazon, Meta et Google abandonnent leurs bureaux à Londres et en Europe

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Microsoft, Amazon, Meta et Google abandonnent leurs bureaux à Londres et en Europe

Plusieurs des plus grandes entreprises technologiques du monde se séparent de locaux qui font partie de leurs bases et de leurs sièges sociaux européens, en réaction au déclin de l’économie. Outre les « trois grands » que sont Microsoft, Amazon et Meta, Alphabet, la société mère de Google, et Salesforce, le fournisseur du logiciel CRM et du logiciel de collaboration Slack, chercheraient tous à quitter des bureaux loués à Londres et à Dublin.

Ces affirmations, rapportées par le Financial Times, s’inscrivent dans le cadre d’une série de mesures de réduction des coûts dans un contexte de récession, qui a contraint de nombreuses entreprises à envisager de rationaliser leurs technologies, leurs logiciels, leur personnel et leur cybersécurité afin de réaliser des économies.

Ces exodes sont en grande partie motivés par l’acceptation par l’industrie technologique de la politique de travail hybride, mais il existe encore quelques réticents.

Comme le rapporte le FT, Snapchat envisage de rouvrir et d’agrandir son bureau de San Francisco après l’avoir fermé en octobre 2022, et a demandé à ses employés de revenir au bureau quatre jours par semaine. Le géant des réseaux sociaux Twitter, dirigé par Elon Musk, a fait pression pour que ses employés retournent au bureau, et s’est attiré les foudres des responsables locaux de l’aménagement du territoire après avoir installé des lits dans un bâtiment commercial afin de promouvoir sa culture de travail « hardcore », largement critiquée. Bytedance, propriétaire de TikTok, impose également à ses employés de faire la navette deux à trois jours par semaine et, selon trois initiés, est sur le point de conclure un accord pour devenir le seul occupant de Verdant, un nouvel immeuble à Londres proche de son siège de Farringdon.

Google a l’intention d’abandonner au moins l’un de ses bureaux londoniens, à Victoria, lorsque son bail prendra fin l’année prochaine, bien qu’il compte toujours se développer en Europe. Selon le FT, la société a l’intention de transférer la plupart de son personnel basé au Royaume-Uni vers un nouveau bureau en construction à King’s Cross, qui devrait coûter un milliard de livres sterling.

Une exode

Toutefois, dans un geste étrange qui serait motivé par le fait qu’un employé de Google sur dix choisit de travailler à domicile de façon permanente, la société envisage de sous-louer la plupart des biens immobiliers qu’elle loue encore dans la capitale anglaise, selon des sources au sein de la société.

L’année dernière, Meta a signé un bail pour un bureau de 29 000 m² à Fitzrovia, dans le centre de Londres, mais elle tenterait maintenant de sous-louer ce bâtiment sans jamais y avoir emménagé, après avoir entrepris des démarches analogues aux États-Unis pour ses locaux de Fremont, en Californie. Elle sous-loue également un immeuble à Austin, au Texas, et a résilié les baux de deux de ses trois bureaux à Manhattan, New York.

Salesforce a plongé pour une tactique analogue, le FT rapportant qu’elle a publiquement confirmé son intention de sous-louer une partie d’un étage dans sa tour de bureaux de Londres.

En conséquence de ces changements, personne n’est gagnant : soit les employés de la technologie sont cajolés par leurs employeurs pour revenir dans un bureau physique (bien qu’il n’y ait aucun lien entre le télétravail et une baisse de productivité avec les bons outils), soit les propriétaires d’entreprise courent le risque de voir ces mêmes sociétés devenir leurs propriétaires.

Tags : AmazonGooglelondresMetaMicrosoft
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.