Microsoft a annoncé la conclusion d’un accord d’achat d’électricité (AAE) en Corée du Sud, qui lui permettra d’ajouter jusqu’à 2,5 gigawatts (GW) d’énergie solaire dans le cadre de ses efforts visant à utiliser exclusivement des énergies renouvelables d’ici 2030.
L’entreprise se consacre depuis longtemps à l’utilisation d’énergies propres, mais elle a modifié la manière dont elle vise à atteindre ses objectifs au fil des ans. Alors qu’elle a commencé à acheter des crédits d’énergie renouvelable pour compenser ses émissions de carbone, elle s’est tournée vers les contrats d’achat d’énergie qui lui permettront de fournir de l’énergie propre à bon nombre de ses activités.
The Register rapporte que l’entreprise possède 200 bureaux et 60 régions de cloud computing, qui demandent tous une énorme quantité d’énergie.
Si le projet d’installer jusqu’à 2,5 GW d’énergie peut sembler être un geste responsable pour quiconque connaît la consommation d’énergie de sa propre maison, pour quelque chose d’aussi important qu’un centre de données, certains pensent que ce n’est rien de plus qu’un geste symbolique, tandis que d’autres pensent que tout progrès est un bon progrès.
Les centres de données font depuis longtemps l’objet d’un examen minutieux en raison de la quantité d’énergie qu’ils consomment, et si de nombreux fabricants de puces se sont attachés à proposer des modèles plus économes en énergie, notre présence croissante sur Internet a vu notre besoin de stockage sur le cloud augmenter considérablement.
Exclusivement des énergies renouvelables d’ici 2030
Selon le rapport de The Register, la société avait déjà signé des accords d’achat d’énergie renouvelable de l’ordre de 10 GW à la fin de l’année dernière, tout en affirmant qu’elle avait travaillé simultanément à la réduction des émissions.
Outre les activités propres de Microsoft, il a également été signalé qu’une part importante des émissions liées à l’entreprise provient de sources externes, telles que l’achat, la vente et le transport de biens et de services, ce qui fait que l’entreprise ne peut pas faire grand-chose d’autre que d’exercer une pression sur les tiers.
