De sombres nuages planent sur les effectifs de Meta. Selon un rapport de Bloomberg, Meta prévoit de procéder à une nouvelle série de suppressions d’emplois qui pourrait entraîner la suppression de « milliers » de postes. La société cherche à accroître son efficacité et, sur le plan financier, il semble que le choix pourrait être de licencier encore plus de personnes.
Ces réductions feraient suite à des licenciements massifs en novembre, lorsque l’entreprise californienne a supprimé 11 000 emplois dans le monde, soit environ 13 % de sa main-d’œuvre. L’information provient de sources internes qui ont refusé d’être identifiées, ce qui est logique — l’information est hautement confidentielle. La source n’a pas révélé combien de personnes pourraient être licenciées, mais si l’on se fie aux réductions de Meta en novembre, il est possible que cette décision laisse des centaines, voire des milliers, d’ex-employés à la recherche d’un nouvel emploi.
Des sources au fait des dernières réductions ont déclaré à Bloomberg que Meta, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp, est en train de remodeler son organisation pour pouvoir se concentrer davantage sur le développement de ce que l’on appelle le Métaverse, un monde qui utilise la réalité virtuelle pour le travail et les loisirs et dont Meta espère qu’il se révélera populaire dans les années à venir.
Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé à la fin du mois dernier que l’entreprise réunissait un grand nombre de ses spécialistes de l’intelligence artificielle sous un même toit pour former une unité unifiée afin de « donner un coup de fouet » à ses travaux dans un secteur qui a fait l’objet d’une grande attention ces derniers mois.
Outre la deuxième série de suppressions d’emplois, qui, selon Bloomberg, pourrait être confirmée en interne au cours de la semaine prochaine, Meta envisagerait d’offrir à certains de ses cadres des plans de rachat et pourrait également dissoudre des équipes entières dans le but de rationaliser ses opérations et de réduire ses coûts.
Un contexte économique difficile
Lorsque Zuckerberg a annoncé des milliers de licenciements en novembre, il a décrit l’action comme « certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’histoire de Meta », ajoutant que la société « prenait un certain nombre de mesures supplémentaires pour devenir une entreprise plus légère et plus efficace en réduisant les dépenses discrétionnaires et en prolongeant notre gel des embauches jusqu’au premier trimestre ».
Dans un contexte économique difficile, les suppressions d’emplois de Meta s’ajoutent aux mesures analogues prises par d’autres entreprises technologiques telles que Microsoft, Alphabet, Amazon, Twitter, Dell, Yahoo, PayPal et Spotify, pour n’en citer que quelques-unes.