Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) a confirmé cette semaine un chiffre d’affaires stable pour le quatrième trimestre qui, bien que légèrement en retrait, a tout de même dépassé les attentes des analystes.
Comme le rapporte Reuters, le plus grand fabricant de puces sous contrat au monde, qui compte Apple et Nvidia parmi ses principaux clients, a vu ses résultats dépasser ses attentes ainsi que celles du marché dans son ensemble, mais ce n’est qu’une modeste augmentation qui a été affichée.
Pour la même période 12 mois auparavant, le chiffre d’affaires s’élevait à 19,93 milliards de dollars, contre 20,2 pour les trois derniers mois de l’année 2023.
Le géant de la fabrication de puces avait prévu que son chiffre d’affaires du quatrième trimestre se situerait dans une fourchette de 18,8 à 19,6 milliards de dollars.
La semaine prochaine, TSMC devrait publier ses résultats complets pour le quatrième trimestre et présenter ses prévisions pour le trimestre en cours et l’année à venir.
Qui est TSMC et que fait-elle ?
Fondée en 1987 à Taïwan par Morris Chang, TSMC est la première entreprise spécialisée dans les semi-conducteurs et, au fil des ans, elle s’est imposée comme un leader éminent dans son domaine. Elle conçoit et fabrique des micropuces utilisées dans diverses industries électroniques et a récemment bénéficié d’un essor dû à la prolifération des projets d’intelligence artificielle et aux progrès généraux.
La société cotée en bourse la plus importante d’Asie a vu son cours augmenter de 30 % au cours de l’année dernière, ce qui lui confère une valeur de 483,3 milliards de dollars.
TSMC a également annoncé le mois dernier que son président actuel, Mark Liu, se retirerait dans les mois à venir, le conseil d’administration recommandant que l’actuel PDG et vice-président C.C. Wei soit désigné comme successeur de Liu, les changements devant être ratifiés lors de la prochaine élection de l’entreprise en juin.
Dans le contexte des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et de la situation géopolitique, le fabricant chinois de puces Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC) semble avoir franchi la barrière du processus de 5 nm, malgré les restrictions américaines, en développant une puce de pointe pour Huawei.
Le procédé de 5 nm permet de réduire les plus petites caractéristiques des puces informatiques à seulement 5 nanomètres de large. Il est exceptionnellement difficile à réaliser. La technologie requise pour mener à bien cette tâche est coûteuse et à la pointe du progrès.
Il s’agit d’une étape importante pour China plc, qui réduit sa dépendance à l’égard des fournisseurs américains et envoie une déclaration d’intention à son rival taïwanais, TSMC.