Apple semble progressivement marquer son territoire dans l’univers de l’intelligence artificielle (IA), malgré une approche relativement discrète par rapport à d’autres géants technologiques comme Google, Microsoft et OpenAI.
Leur dernier développement, un Multimodal Large Language Model (MLLM) nommé MM1, indique un intérêt croissant pour l’IA générative, capable de traiter à la fois du texte et des images. Cette initiative s’aligne sur les fonctionnalités des modèles existants tels que Gemini de Google ou Llama 2 de Meta.
L’intérêt d’Apple pour l’IA ne s’arrête pas là. Des discussions sont en cours avec Google pour potentiellement intégrer le moteur IA Gemini dans iOS 18, enrichissant ainsi les fonctionnalités d’IA générative de l’iPhone. Parallèlement, les capacités de MM1 pourraient être exploitées différemment, avec des spéculations suggérant son utilisation comme alternative au moteur de recherche Google classique ou pour développer des outils d’IA générative fonctionnant directement sur les appareils.
La récente acquisition de la startup canadienne DarwinAI par Apple renforce cette orientation, la spécialisation de DarwinAI dans le développement de systèmes IA plus compacts et rapides étant cruciale pour le traitement sur appareil, ce qui pourrait aligner avec les visions de Ruslan Salakhutdinov, ancien responsable de la recherche en IA chez Apple.
Malgré l’absence d’un calendrier précis pour le lancement de ces produits IA, Tim Cook a souligné lors de la réunion annuelle des actionnaires que l’IA joue déjà un rôle en coulisse dans les produits Apple, avec des annonces attendues plus tard cette année concernant des fonctionnalités d’IA plus explicites.