Une nouvelle étude portant sur l’influence de l’intelligence artificielle sur le lieu de travail a donné des résultats négatifs, indiquant une baisse de la qualité de vie alors que l’utilisation de l’IA augmente. L’Institute for the Future of Work (IFOW), basé au Royaume-Uni, a étudié le lien entre le bien-être des employés et l’exposition à la technologie, en analysant près de 5 000 personnes représentatives de la population active.
Les résultats ont montré que « la qualité de vie est en corrélation négative avec la fréquence d’interaction avec les nouvelles technologies sur le lieu de travail, telles que les dispositifs portables, la robotique, l’IA et les logiciels de ML ».
L’équipe poursuit dans son rapport publié que « cela est cohérent avec la recherche qui relie ces technologies à des sentiments exacerbés de déresponsabilisation, à un sentiment accru d’insécurité, à l’intensification des tâches et au stress et à la perte de sens, ainsi qu’à l’anxiété et à une moins bonne santé générale ».
Cependant, toutes les technologies n’ont pas un impact négatif, certaines contribuant même au bien-être des employés. « Les résultats ont montré que les technologies numériques de l’information et de la communication étaient en corrélation avec une meilleure qualité de vie, tandis que les technologies plus récentes et plus avancées étaient en corrélation avec une diminution du bien-être ».
Il a donc été prouvé dans cette étude que les ordinateurs et les outils de messagerie apportent plus de liberté et de flexibilité aux employés, mais l’utilisation d’appareils intelligents ou de l’IA n’est pas aussi bien accueillie.
Utilisation de l’IA sur le lieu de travail
L’une des principales préoccupations des entreprises semble être la productivité de leurs employés, l’intelligence artificielle étant mise en œuvre pour gérer les tâches répétitives ou accélérer les processus.
Certaines optent même pour le remplacement total des employés par l’IA, notamment le géant de la technologie IBM. En 2023, le PDG a annoncé publiquement son intention de remplacer près de 8 000 emplois par la technologie.
À l’époque, il avait indiqué que les fonctions de back-office, en particulier dans le secteur des ressources humaines, seraient les premières à être confrontées à ces changements.