Une nouvelle étude a montré que plus d’un tiers de la ligne de produits de Google au fil des ans a été fermée. Selon l’étude extrêmement complète de Gwern.net, un énorme 35% des produits et services Google sont fermés.
Les analystes de Gwern ont tenté d’identifier les motifs de fermeture, et de faire un peu de prévoyance sur la ligne de produits à venir de Google. Et tandis qu’ils ont été choqués de constater qu’un produit sur trois des services de la firme de Mountain View a été fermé, ils ont trouvé quelques points communs sur les services les plus prospères de Google. Le plus souvent, les produits liés à la publicité, trouvent leur niche et résistent à l’épreuve du temps. La plupart de ses autres services, directement rentables, fonctionnent aussi assez bien. Tout compte fait, la totalité des projets internes semblent disposer du soutien de l’équipe la plupart du temps.
Cependant, pour finir sur les mauvaises nouvelles, si vous faîtes partie de l’une des acquisitions de Google, alors là les choses se compliquent pour vous… La majorité des 35% des produits de la société n’ayant pas été adoptés proviennent d’autres développeurs et éditeurs. De plus, leurs efforts dans le domaine des réseaux sociaux ne se portent pas très bien non plus, mais avec l’adhésion à toute épreuve de la compagnie sur la connexion obligatoire des Google Glass avec Google+, il est certain que le réseau social phare n’est pas prêt de plier de sitôt.
Alors que tout le monde sait maintenant que Google Reader sera officiellement fermé cet été, cela démontre une nouvelle fois que le géant de la recherche peut stopper dès qu’il le souhaite un service qui peut pourtant être très populaire. La chose est que, dans ce secteur, le matériel et le logiciel sont toujours repensés ou reconditionnés, et il est donc difficile de reprocher à la société d’aller plus loin, mais ce n’est pas vraiment ce que les fidèles utilisateurs de Google Reader souhaitaient.
La longévité du produit n’est pas tant un facteur pour les consommateurs que par le passé (ou Google, il semblerait), mais en laissant le public se trouver une nouvelle alternative fiable et digne de confiance semble dangereux, non?