Les futurs iPhone 16 et iPad Pro de 2024 sont au cœur des attentions avec l’introduction prévue de la technologie BRS (Border Reduction Structure), qui promet de réduire considérablement les bordures de ces appareils.
Cette innovation est particulièrement attendue pour les nouveaux modèles d’iPad Pro de 11 et 12,9 pouces qui seront équipés de panneaux OLED, une première pour les tablettes Apple. Ces nouveaux modèles offriront un aperçu de l’impact visuel qu’une telle réduction des bords peut avoir sur un écran.
Selon The Elec, relayé par AppleInsider, Apple demande à ses fournisseurs de panneaux pour l’iPhone 16 de minimiser le bord inférieur grâce à la technologie BRS. Cependant, cette exigence pose un défi technique non négligeable, la nécessité de dissimuler certains circuits sous l’imposant bord d’un réarrangement complexe, notamment en raison des problèmes de dissipation thermique.
Jusqu’à présent, aucun des fournisseurs n’a réussi à atteindre un rendement de production qui soit à la hauteur des critères d’Apple.
Pour surmonter ces obstacles, LG Display, l’un des fournisseurs, diversifie ses sources de puces Display Driver IC (DDI), essentielles au contrôle des pixels de l’écran. Historiquement dépendant de LX Semicon pour ces composants, LG se tourne désormais aussi vers Novatech. Cette stratégie pourrait réduire les coûts en instaurant une concurrence entre les fournisseurs. Avec cette manœuvre, LG Display s’attend à augmenter ses revenus liés aux affaires avec Apple de 20 % sur un an, après avoir fourni 52,5 millions de panneaux OLED à Apple l’année dernière.
Apple veut diversifier ses partenaires
Malgré ces nouveaux arrangements pour LG Display, Samsung Display reste le principal fournisseur d’écrans pour Apple, avec près de 150 millions de panneaux OLED livrés l’année passée.
De son côté, le troisième fournisseur d’Apple, le chinois BOE, continue de s’approvisionner en puces DDI chez LX Semicon, tandis que Samsung Display bénéficie de puces fournies en interne par Samsung Electronics System LSI.