Vous vous souvenez du type « Je suis un Mac » ? Le mec cool qui mettait les pouces dans les poches de son jean et qui soulignait à quel point les Mac et macOS étaient plus faciles à utiliser par les gens ordinaires que les Windows étouffants et trop compliqués ? C’était vraiment il y a 20 ans ?
Oui, c’est vrai, et comme le dit aujourd’hui l’acteur Justin Long, « les choses changent ». Après 20 ans, on peut s’attendre à ce qu’elles changent. À la fin de la présentation du Computex 2024 de Qualcomm, le 3 juin, Justin Long est apparu dans une publicité ironique dans laquelle il est assailli par de nombreux rappels, notifications et autres messages gênants provenant du célèbre système d’exploitation d’Apple, qui ressemble à une nounou. M. Je suis un Mac repousse toutes ces tracasseries et se lance à la recherche d’un PC équipé d’un Snapdragon de Qualcomm.
Il y a plus de 20 ans, Long a fait une apparition aux côtés de l’acteur John Hodgman (« I’m a PC ») pour promouvoir la convivialité et la simplicité d’utilisation de macOS. C’était effectivement le cas à l’époque, mais beaucoup de choses changent après plus de 20 ans.
Bien que les fenêtres pop-up que Long rejette parlent des capacités de macOS à gérer l’espace disque, la batterie et d’autres fonctions essentielles d’un processeur, le fait qu’elles soient toutes présentées comme une notification supplémentaire que les utilisateurs de Mac doivent désactiver, choisir de ne pas utiliser ou passer beaucoup de temps à gérer indépendamment des performances du processeur est plutôt bien vu. Il positionne Mac, macOS et Apple comme la nounou, le surveillant et le grondeur de la cour de récréation auquel personne ne prête attention.
De bonne augure pour la suite l’arrivée de Qualcomm !
Comme le souligne The Verge, Long a entrepris une sorte de tournée de réhabilitation. En 2021, il a coupé des publicités pour Intel qui se moquaient des caractéristiques des MacBook d’Apple, alors que l’entreprise se détournait des processeurs Intel.
Quoi qu’il en soit, le fait que Qualcomm prenne l’homme de la rue d’Apple pour le bombarder, comme tous les utilisateurs d’Apple, de dizaines d’avis non pertinents et gênants, constitue un excellent point de vue sur la dérive bureaucratique des fonctionnalités de macOS et sur la libération qui attend les autres plateformes.