Condé Nast a officiellement signé un accord avec OpenAI et devient le dernier en date une liste d’entreprises de médias, bien que d’autres éditeurs aient poursuivi l’entreprise technologique en justice.
Le nouveau partenariat signifie que le contenu des marques de Condé Nast (Vogue, GQ, The New Yorker, Bon Appétit, Vanity Fair, Wired, Condé Nast Traveler, Architectural Digest, et bien d’autres encore) sera affiché dans les produits d’OpenAI. Cela comprendra ChatGPT et le prototype SearchGPT.
« Nous nous engageons à travailler avec Condé Nast et d’autres éditeurs de presse pour nous assurer qu’à mesure que l’IA joue un rôle plus important dans la découverte et la diffusion des informations, elle maintient l’exactitude, l’intégrité et le respect des reportages de qualité », a déclaré Brad Lightcap, directeur de l’exploitation d’OpenAI.
Le nouveau prototype de SearchGPT est actuellement testé pour rendre la recherche d’informations et de sources de contenu fiables « plus rapide et plus intuitive ».
Avec cet accord en poche, le prototype peut offrir des liens directs vers des articles d’actualité provenant du contenu détenu par la société mère de Vogue. Ces fonctions de recherche seront ensuite intégrées directement dans ChatGPT.
Tous les détails ne sont pas encore connus, mais il s’agit d’un partenariat pluriannuel. « OpenAI a montré qu’elle était également très engagée dans cette mission », déclare le PDG de Condé Nast.
Un partenariat pluriannuel entre Condé Nast et OpenAI
Le PDG de Condé Nast, Roger Lynch, a annoncé la nouvelle par le biais d’un mémo interne à l’entreprise : « Je suis heureux de vous annoncer que nous avons conclu un partenariat pluriannuel avec OpenAI afin d’étendre la portée du contenu de Condé Nast ».
« Comme nous le savons tous, l’IA générative change rapidement la façon dont les publics découvrent l’information. Il est essentiel que nous rencontrions les publics là où ils se trouvent et que nous adoptions les nouvelles technologies tout en garantissant une attribution et une compensation appropriées pour l’utilisation de notre propriété intellectuelle. C’est exactement ce que nous avons trouvé avec OpenAI ».
Il ajoute que OpenAI a montré qu’elle était elle aussi engagée dans cette mission, la décrivant comme « transparente » et « désireuse de travailler de manière productive avec des éditeurs comme nous afin que le public puisse recevoir des informations fiables… ».
Le nouvel accord de OpenAI intervient dans un contexte de poursuites judiciaires de la part d’autres éditeurs
D’autres éditeurs ont également signé un accord avec la société basée à San Francisco, notamment Associated Press, Axel Springer, The Atlantic, Dotdash Meredith, Financial Times, LeMonde, NewsCorp, Prisa Media, TIME, Vox Media et bien d’autres encore. Cependant, tout le monde n’est pas heureux d’être associé à la société, car OpenAI a fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires depuis sa création.
Le New York Times et 8 autres journaux poursuivent l’entreprise pour violation des droits d’auteur, car leur contenu aurait été utilisé pour entraîner le modèle.