Le Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, TSMC, a annoncé un investissement de 100 milliards de dollars aux États-Unis, visant à renforcer la production de semi-conducteurs de pointe sur le sol américain.
Cet engagement s’ajoute aux 65 milliards de dollars déjà promis par TSMC, portant l’investissement total à 165 milliards de dollars. Le président Donald Trump a salué cette initiative, déclarant que TSMC investira « au moins 100 milliards de dollars aux États-Unis à court terme pour construire des usines à la pointe en matière de production de semi-conducteurs ».
Ce plan prévoit la construction de cinq nouvelles usines en Arizona, en plus des trois déjà en cours de réalisation. Ces installations devraient créer entre 20 000 et 25 000 emplois, contribuant ainsi à l’économie locale. L’objectif est de renforcer la position des États-Unis dans la fabrication de semi-conducteurs avancés, essentiels pour des technologies comme l’intelligence artificielle, les smartphones 5G/6G et les véhicules autonomes.
TSMC a commencé à produire des puces de 4 nanomètres dans son usine d’Arizona en janvier, mais ses futures usines devraient fabriquer des puces utilisant « des technologies de processus de 2 nm ou même plus avancées » d’ici la fin de la décennie, selon le site Web de l’entreprise.
Cette annonce intervient dans un contexte où le président Trump a menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25 % ou plus sur toutes les importations de semi-conducteurs, afin de stimuler la production nationale et de réduire la dépendance aux importations asiatiques. L’investissement de TSMC est perçu comme une réponse à ces menaces et une volonté de renforcer les capacités de fabrication américaines.
Une réponse de TSMC aux taxes d’importation
En outre, d’autres entreprises technologiques, telles qu’Apple et Nvidia, ont également annoncé des investissements significatifs aux États-Unis, reflétant une tendance générale à renforcer la production nationale de technologies critiques.
Ces initiatives s’inscrivent dans les efforts du gouvernement américain pour assurer la sécurité économique et nationale en réduisant la dépendance aux chaînes d’approvisionnement étrangères.
La semaine dernière, Apple a révélé de la même manière son projet d’investir plus de 500 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années, durant lesquelles il prévoit d’embaucher 20 000 employés et de construire une usine de serveurs au Texas.