Bien sûr, Facebook n’a pas débourser un milliard de dollars pour Instagram pour ensuite s’asseoir confortablement dans un fauteuil et contempler d’un doux rêve le service à travers les changements de saisons. Au contraire ! En effet, il y a beaucoup, mais beaucoup d’argent à se faire avec le populaire service de partage de médias, et la société s’apprête finalement et très logiquement à vouloir engranger l’argent, et ce très rapidement.
Nous avons connu pendant un certain temps maintenant que Facebook a l’intention de monétiser Instagram, et ce dimanche le Wall Street Journal nous dévoile un peu plus de détails sur les plans du géant social, avec la directrice des opérations d’Instagram, Emily White, confirmant que la publicité arrivera au sein du service dans les 12 prochains mois.
« Nous voulons faire de l’argent sur le long terme, mais nous n’avons pas de pression à court terme », a déclaré White au WSJ.
White a supervisé notamment le recrutement réalisé après le rachat d’Instagram, et ce depuis que le service de la société mère Facebook. Sur les 50 actuels employés – contre 32 lorsque le géant des réseaux sociaux a acquis l’application il y a 18 mois – quatre aident à établir des relations avec des marques qui utilisent déjà Instagram pour promouvoir leurs entreprises. « Théoriquement, [Instagram] pourrait faire des centaines de millions de dollars aujourd’hui », mentionne l’analyste Brian Wiesser de Pivotal Research Group
En effet, Instagram a besoin de trouver un moyen d’intégrer les publicités sans les rendre trop intrusives, une situation qui pourrait bouleverser certains fans de l’application. La société s’est déjà attirée les foudres des utilisateurs suite au changement très controversé de ses conditions de service, ce qui laisse supposer qu’elle ne veut pas reproduire la même situation.
Outre la publicité qui devrait arriver durant la prochaine année, celle-ci vient également annoncer qu’elle a maintenant plus de 150 millions de visiteurs actifs chaque mois, dont 50 millions d’utilisateurs en six mois, avec plus de 60% de ces utilisateurs seraient situés hors des États-Unis.
