Merci à une erreur de PC Mag, dont l’embargo du pré-CES, le Consumer Electronics Show qui va se tenir en janvier à Las Vegas, qui a eu la chance de mettre les mains sur l’appareil qui a été accidentellement publié avant la date prévue, nous en savons un peu plus sur un nouveau dispositif qui devrait être annoncé lors de l’évènement outre-Atlantique, ainsi que des nouvelles générales sur sa construction, le poids et l’épaisseur.
Alors que 2013 a été une révélation pour les Chromebooks, notamment avec une émergence de ces derniers dans le domaine de l’éducation, ces derniers ont notamment vu l’arrivée de gros constructeur, tels que Dell, Acer ou encore HP. Ces derniers ont permis d’offrir une vaste panoplie de ces ordinateurs disposant de Chrome OS, un système d’exploitation dont Google en est l’auteur, et qui a la particularité d’être exclusivement sur le cloud, ce qui signifie que la plupart des opérations et les données sont manipulées et stockées sur le cloud. De plus, les Chromebooks ont la particularité d’être peu cher, notamment car l’OS ne demande pas énormément de ressources, et ne requiert pas l’achat d’une licence comme l’impose Microsoft pour Windows.
Comme Chrome OS continue d’évoluer et le monde continue à devenir de plus en plus dépendants des applications basées sur le Web, l’OS de Google centré sur le cloud pourrait voir une croissance importante dans les années à venir. Cela dit, Microsoft est toujours le principal acteur dans le monde du PC, et cela ne changera pas du jour au lendemain.
Malgré cela, un autre acteur majeur dans l’ère du PC serait en passe de devenir un nouveau constructeur de Chromebook. Il s’agit de Toshiba. Si ce n’est pas réellement une surprise, c’est tout simplement qu’en septembre dernier, lors d’une conférence à l’Intel Developer Forum, alors que Google et Intel ont présenté ces nouveautés qui utiliseront toutes un processeur basé sur la micro-architecture Haswell, deux nouveaux arrivants, Asus et Toshiba donc, ont été mentionnés pour proposer respectivement une Chromebox et un Chromebook.
C’est ainsi que le Chromebook Toshiba est né. Je vais commencer par l’aspect le plus intéressant de l’appareil : l’écran.
Chaque Chromebook actuellement en vente est soit de 11 pouces, 12 pouces ou 14 pouces. Toshiba n’a manifestement pas envie de se conformer à cette décision commune des constructeurs actuellement sur le marché, et a opté pour un écran de 13,3 pouces. L’arrière de l’écran offre une sensation de texture. L’écran lui-même a une résolution de 1366 × 768 pixels, et est dit être assez standard.
Comme avec les appareils récents de HP, Acer et Dell, Toshiba utilise un processeur Intel Celeron 2955U. Cette puce Haswell double-coeurs est cadencée à 1.4 Ghz et, pour la plupart, est plus à la hauteur des besoins de Chrome OS et des Chrome Apps. Outre ce processeur, les 2 Go de mémoire vive signifient que vous pouvez basculer entre de nombreux onglets ouverts, tandis que le désormais standard SSD de 16 Go signifie que vous pouvez garder certains fichiers en local à portée de main.
Alors que la puce Haswell arrive comme un messi en terme d’autonomie, Toshiba estime que leur Chromebook peut fonctionner pendant neuf heures avant d’avoir besoin d’être rechargée.
Par ailleurs, une poignée de ports USB 3.0, du Wi-Fi et du Bluetooth seront les connectivités disponibles sur le Chromebook, ainsi qu’un verrou Kensington, un lecteur de carte SD et une sortie HDMI.
À moins de 2,54 centimètres d’épaisseur et un poids de 1.36 kg sur la balance, l’ordinateur Toshiba va être l’un des plus fins Chromebooks sur le marché, comparé à ce qu’offre Samsung et Acer.
Enfin, le prix. PC Mag mentionne que l’appareil sera commercialisé à 279 dollars aux États-Unis. C’est le même prix que le HP Chromebook 11, et 20 dollars de moins que son grand frère, le HP Chromebook 14.