Les « pirates » du Web semblent être de grands fans de la Terre du Milieu (Middle-earth) de J.R.R. Tolkien. En effet, « Le Hobbit : Un voyage inattendu » est en tête de l’annuelle liste de TorrentFreak présentant les films les plus piratés sur les réseaux BitTorrent de 2013, suivi de Django Unchained et Fast and Furious 6, qui se placent respectivement à la deuxième et la troisième place.
Les données proviennent d’une estimation tirée de plusieurs sources, y compris les statistiques de téléchargement des trackers BitTorrent publics, entre le 1er janvier et la « mi-décembre » 2013. Comme il n’y a pas d’information disponible concernant le piratage en streaming en ligne ou les fichiers partagés dans cyberlockers (à la Dropbox), les chiffres sont probablement bien plus élevés que la liste de TorrentFreak le suggère.
Le Hobbit, qui a rapporté plus de 1 milliard de dollars dans le monde depuis sa sortie, a été téléchargé environ 8,4 millions de fois. Django est tout proche, avec 8,1 millions, ainsi que Fast and Furious 6, avec 7,9 millions de fichiers téléchargés. Le reste de la liste est remplie, par ordre décroissant, de Iron Man 3 (plus grand succès de l’année, avec 1,2 milliard de dollars dans le monde), Happiness Therapy (Silver Linings Playbook), Star Trek Into Darkness, Gangster Squad, Insaisissables (Now You See Me), Very Bad Trip 3 (The Hangover Part 3) et World War Z.
Les chiffres publiés par TorrentFreak sont plus faibles pour 2013 qu’ils ne l’étaient en 2012, mais de peu. Projet X, le film le plus piratés en 2012, a été téléchargé environ 8,72 millions de fois et Mission impossible : Protocole Fantôme, numéro deux sur la liste enregistrait 8,5 millions de téléchargements. Il y a eu une diminution progressive du nombre de téléchargements illégaux depuis 2010, qui a abouti à la première place de Avatar de James Cameron, avec près de 16,58 millions de téléchargements.
C’est presque le double de « Le Hobbit » de 2013, mais il est difficile de dire si c’est un signe que la piraterie est sur le déclin. Étant donné le manque d’informations disponibles relatives face à ces activités illégales, il est tout à fait possible qu’un Internet plus poussé se fonde aujourd’hui sur des choses comme les trackers BitTorrent privés ou du streaming et du partage de fichiers. Des données que ne collectent pas TorrentFreak.