Les premiers smartphones fonctionnant avec le logiciel Ubuntu devraient être commercialisés cette année, et le fondateur Canonical et d’Ubuntu, Mark Shuttleworth, a mentionné ils vont probablement se vendent entre 200 et 400 dollars quand ces derniers arriveront dans les boutiques, rapporte Ars.
Il est mentionné que le but est de viser le secteur du milieu et haut de gamme afin qu’ils soient assez puissants pour agir à la fois en tant que téléphone mobile, mais également comme un PC de bureau, et ce lorsque vous connectez ce dernier à un dock afin de brancher un clavier, une souris et un écran.
Les commentaires de Shuttleworth ne sont pas si surprenants. Nous savions déjà que les premiers smartphones à être commercialisés avec le système d’exploitation basé sur Linux seraient une copie du Meizu MX3, et d’un nouveau téléphone de BQ. Meizu commercialise généralement des smartphones haut de gamme, avec un prix de milieu de gamme, tandis que BQ est davantage connu pour offrir des appareils haut de gamme. Si vous voulez en savoir plus sur les smartphones, vous pouvez visualiser ma petite prise en main de ces derniers lors du Mobile World Congress de Barcelone.
Canonical n’est pas la seule entreprise ayant l’espoir de s’initier dans le secteur du smartphone en offrant des alternatives open source à Android et iOS. En effet, Mozilla travaille depuis plus d’un an avec des constructeurs de smartphones pour pousser Firefox OS sur des dispositifs d’entrée de gamme, destinés à des clients dans les marchés en développement, tout Jolla qui n’hésite pas à pousser Sailfish OS sur son propre matériel.
Canonical semble espérer que les téléphones fonctionnant sous son système d’exploitation seront en mesure de rivaliser avec des produits haut de gamme comme les iPhones d’Apple ou la gamme de Galaxy de Samsung. À son lancement, Ubuntu n’aura pas autant d’applications tierces que peut offrir iOS ou Android, et devra donc miser sur d’autres arguments. Un des points forts de l’OS, est qu’il peut faire appel aux développeurs amoureux de l’open source … surtout avec la promesse d’un support éventuel pour les applications de bureau.