Alors que Samsung a dévoilé ses deux dernières montres connectées – Gear 2 et Gear 2 Neo – lors du Mobile World Congress de Barcelone le mois dernier, voici que la firme sud-coréenne revient plus ou moins sur le devant de la scène, en dévoilant un SDK pour les smartwatchs basées sur Tizen, et ce dans l’espoir que les développeurs puissent l’utiliser afin de pousser un maximum d’applications pour ces dernières.
Si Samsung est arrivé sur le secteur des smartwatchs l’année dernière avec la Galaxy Gear, celle-ci n’a pas réellement impressionné les consommateurs et les critiques de la presse ont plutôt été négatifs, se plaignant, et bien, que l’appareil ne pouvait pas faire grand-chose.
Et c’est là que les développeurs d’applications et le SDK lancé cette semaine entrent en jeu.
La première Galaxy Gear est basée sur Android, mais Samsung a opté pour sa propre plateforme Tizen pour ses deux nouveaux dispositifs. Alors que cela pourrait être troublant, c’est sans doute parce que la firme sud-coréenne se sent plus en confiance pour susciter l’intérêt de la communauté des développeurs Tizen que ceux sous Android, qui ne savent même plus ou donner de la tête pour cibler tel ou tel dispositif.
Cela a également permis une nette amélioration de l’autonomie sur la Gear 2 – qui semble avoir été renforcée pour tenir jusqu’à six jours pour une utilisation « standard », ou deux à trois jours pour un usage normal, il s’agit tout de même d’une nette augmentation par rapport au dispositif de première génération, selon Samsung.
Qu’il s’agisse de la Gear 2 ou de la Gear 2 Neo, les deux montres connectées comprennent une multitude de capteurs, y compris un accéléromètre, un gyroscope, un moniteur de fréquence cardiaque et un podomètre, auxquels les développeurs peuvent donc tirer parti avec leurs applications, et ce grâce au SDK fournissant tous les outils nécessaires pour y arriver.
Le Gear 2 est également compatible avec 16 appareils différents dans la gamme des Galaxy de Samsung, contre un seul dispositif pour la toute première Gear, ce qui donne aux développeurs plus d’une incitation à s’impliquer dans cette deuxième génération de dispositifs portables.
Il n’est pas encore exactement clair sur combien d’applications vont pouvoir être synchronisées sur la montre, mais il semblerait qu’il y en ait déjà 23 de disponibles pour la Gear 2 – bien que l’une d’entre elles soit intégrée dans l’application de messagerie native.
Parmi les autres applications tierces indépendantes, on va retrouver notamment Runtastic, qui est une app dédiée au suivi de votre activité physique, Sleep Genius, qui comme son nom le laisse entendre, est une application conçue pour le suivi des cycles de sommeil afin d’améliorer la qualité du sommeil en réveillant l’utilisateur progressivement, iHeartRadio une offre des radios en streaming, Vivino qui permet de tirer profit de la caméra de la smartwatch, ou encore EasilyDo, une application offrant des rappels à des événements.
Travailler sur ce genre d’applications a évidemment du sens si la priorité des développeurs est d’offrir quelque chose d’utile au poignet. D’ailleurs, sur ce point précis il est évident que toutes les applications dédiées au « fitness » et au suivi de votre activité n’en sont qu’à leurs balbutiements. En effet, les contraintes de la taille de l’écran donnée, est primordiale pour offrir une expérience agréable pour le consommateur.