Un nouveau site a mis en place une liste de sites bloqués que Google a supprimé dans le cadre du « droit à l’oubli ». En vertu de la décision du géant de la recherche, les gens peuvent demander à ce que des articles soient retirés du moteur de recherche, et ce parce qu’ils sont jugés comme « inadéquats, pas ou plus pertinents ou excessifs au regard des finalités du traitement ». En effet, et pour ce faire, le géant du web a mis en place une procédure simple, rapide et qui selon Google est très efficace !
Le site, Hidden From Google, s’appuie sur les « dénonciations » des utilisateurs et a déclaré qu’ils ont déjà eu des centaines de pistes sur les articles retirés. Cependant, il a été souligné que la suppression des articles incriminés pourrait apporter encore un peu de boulot à la firme de Mountain View.
» Bien qu’il pourrait y avoir des manques, vous êtes tout de même en mesure de vérifier des exemples de sites bloqués, et ainsi avoir une liste bien définie », a déclaré Afaq Tariq, un développeur web américain qui a créé le site en juin 2014.
Parmi les articles controversés supprimés, on peut notamment souligner un article sur la maltraitance des enfants 2010 de « Carlos Silvino ». Silvino a été condamné à une peine de 18 ans pour 639 charges liées à l’exploitation des enfants. Les autres articles supprimés comprennent un professeur d’Oxford dont le nom, une fois qu’il est « googlé », répertorie immédiatement ses accusations pour du vol à l’étalage, et un article sur le site du Daily Express traite de la conversion du frère de George Osborne à l’Islam.
Cependant, tout le monde n’est pas forcément heureux de cette tentative de préserver la liberté d’expression : certains militants affirment que les résultats de la recherche devraient être retirés dès lors qu’ils sont insuffisants, non pertinents, ou encore lorsqu’ils sont excessifs. Google a déjà défendu le droit de la liberté d’expression.
Le porte-parole de Google, Peter Barron, a déclaré qu’il estimait que cette décision signifiait que « le droit à la vie privée l’emporte maintenant sur la liberté d’expression ».
Un vaste débat qui ne pourra satisfaire tout le monde bien évidemment…