Google a annoncé qu’il va maintenant donner la préférence à des sites plus sûrs aux résultats de son moteur de recherche. La firme a révélé qu’elle a déjà obtenu des résultats positifs en soulignant les pages qui ont le cryptage HTTPS activé par défaut.
Google espère que la décision encouragera d’autres sites à utiliser le cryptage, ce qui les rend moins vulnérables aux attaques des hackers.
Il s’agit d’une fonctionnalité déjà utilisée par beaucoup, mais pas tous, brouillant sur les sites les données de son passage entre le périphérique d’un utilisateur et un service en ligne. Tout site qui affiche un petit cadenas et possède une adresse Web commençant par les lettres HTTPS utilise déjà le cryptage, mais certaines entreprises sont rebutées par le temps et les coûts supplémentaires qu’il faut pour mettre en place un tel mécanisme.
« Auparavant, les entreprises ont évité le cryptage pour des raisons de coûts ou des craintes de ralentissement du temps de réponse d’un site web », a expliqué Jason Hart de SafeNet à la BBC. « Mais il y a maintenant des technologies de chiffrement à haut débit disponibles ce qui signifient que le coût et la vitesse ne doivent plus être un problème », poursuit Hart.
Google a déclaré que, pour l’instant, si un site est crypté ou non cela n’aura pas d’effet majeur sur son positionnement dans les résultats de recherche. « C’est seulement un signal très léger, affectant moins de 1% des requêtes globales, et ayant moins de poids que d’autres signaux tels que le contenu de haute qualité, ce qui suggère que nous donnons le temps aux webmasters de passer au HTTPS », a déclaré Google sur son blog.
« Mais avec le temps, nous pourrons décider de le renforcer, puisque nous aimerions encourager tous les propriétaires de site Web à passer de HTTP à HTTPS pour maintenir la sécurité de tous sur le web », peut-on lire dans la suite de l’article.
Beaucoup des plus grandes sociétés axées sur la technologie ont adopté une position plutôt proactive en matière de sécurité en ligne depuis les révélations d’Edward Snowden qui ont révélé l’ampleur de l’espionnage par la National Security Agency (NSA) et le GCHQ.
Par exemple, en 2011 Google a introduit le HTTPS par défaut sur son service Gmail.
