Quelques semaines après que Facebook ait désactivé « plusieurs centaines » de comptes appartenant à des drag-queens et à d’autres utilisateurs appartenant à la communauté LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), la société a fait face à un examen minutieux sur la raison de ces radiations.
Quelle est-elle ? Sa politique sur le fait d’afficher son nom réel sur le site. En effet, le géant social a obligé les utilisateurs à s’identifier sur la plateforme en utilisant le nom figurant sur leur passeport, sous peine de voir leur profil supprimé.
La semaine dernière, l’entreprise a bien évidemment fait de plates excuses sur la question, et a également fait allusion à des changements plus importants sur son avenir. En allant dans ce sens, une toute nouvelle news relayée hier, souligne que le changement à venir pourrait prendre la forme d’une toute nouvelle application.
Selon des sources proches du New York Times, Facebook met au point une application mobile autonome depuis « l’année dernière », dont la particularité est qu’elle ne nécessite pas une connexion d’un utilisateur, ni même le fait d’interagir avec son vrai nom. Ces sources ont affirmé l’application serait lancée « dans les prochaines semaines », et que son développement a été mené par une équipe qui a rejoint Facebook en janvier dernier, et ce après que la société ait acquise Branch, dont les applications et les services tournaient autour des services communautaires et des conversations.
La news du Times a été incapable d’expliquer comment l’application va être en capacité de se connecter aux services de Facebook, allant même jusqu’à laisser entendre qu’elle pourrait ne pas faire partie de l’écosystème de Facebook. Bien que cela pourrait avoir un sens, il est difficile d’imaginer Facebook lancer un tout nouveau réseau social anonyme, qui imite 4chan.
Les sources de cet article ont laissé entendre que l’application sera ainsi en mesure de se connecter spécifiquement à un espace communautaire. En fin de compte, un tel produit serait un équilibre parfait entre les aspects positifs d’une politique de nom réel menée par Facebook, notamment en réduisant les spams et les abus d’anonymes, tout en offrant quelque chose qui permet aux utilisateurs de se livrer à des sujets de discussion où ils peuvent ne pas être à l’aise dès lors qu’ils sont à visage découvert.