Vendredi dernier, l’équipe de Primate Labs a publié ses benchmarks sur Geekbench en testant la puissance des ordinateurs portables de la firme de Cupertino mis à niveau lors de l’annonce du nouveau MacBook. Ainsi, vous allez retrouver ce que le MacBook Air et le MacBook Pro dévoilés il y a une semaine cachent sous leur capot.
Chose assez intéressante, dans les deux essais en simple et multi-cœurs, il semble que le Macbook Air et le MacBook Pro 2015 sont à peine plus puissants que les anciens opus, mis à niveau en 2014. La différence de performance ne dépasse pas les 10%.
Les résultats de Primate ont également constaté que, bien que la différence entre les deux processeurs Intel Core i7 soit significative sur le modèle Pro, l’effet était moins perceptible dans la variante i5, ne produisant qu’une augmentation de 3 à 7% de la performance globale, lors de tests en simple coeur.
Certes, ces résultats correspondent à peu près à la trajectoire actuelle de la loi de Moore, mais ils soulèvent la question fondamentale que de nombreux consommateurs se posent depuis quelques années : est-ce que la loi commence officiellement à atteindre sa limite ? Selon Intel, non.
Selon la compagnie, alors que les défis de passer d’une gravure de 22 nm à 14 nm étaient considérables, ils ont essentiellement été attribués à de nouvelles techniques de fabrication plutôt qu’un ralentissement dans le théorème original de Moore. Avec ces problématiques, Intel semble convaincu d’être en mesure de faire la transition en douceur d’une gravure de 14 nm à 10 nm (et au-delà) sans trop de heurts.
Cela signifie que si les améliorations que nous avons vues cette année sur les nouveaux modèles du Macbook Air et du Macbook Pro peuvent sembler mineures en surface, elles servent davantage de tremplins à ce que nous devrions voir dans les prochaines années que toute autre chose.
