La Google Pixel C est une tablette vendue à partir de 499 euros, avec un écran d’une excellente résolution de 2 560 × 1 800 pixels, d’un clavier amovible en option, et d’Android en tant que système d’exploitation. Mais, il est possible que la Pixel C n’ait pas toujours été destinée à être livrée avec Android.
Peu de temps avant que Google présente officiellement la tablette, nous avons appris que celle-ci avait été nommée Ryu, qui est le même nom que le périphérique sous Chrome OS sur lequel Google a commencé à travailler au milieu de l’année 2014.
Maintenant, il y a encore plus de preuves que la Pixel C devait à l’origine arriver avec Chrome OS, avant que Google revoie sa position et la lance avec Android. Cela a été confirmé que Ryu est le nom de code pour la branche logicielle du Pixel C, et Ron Amadeo, de Ars Technica, va même jusqu’à faire le tour de l’histoire de Ryu.
Bien qu’orienté pour Chrome OS à ses débuts, Google a rapidement ajouté du code source à Android pour prendre en charge cette tablette. Si cela aurait pu être un signe que Google avait l’intention de commercialiser la Pixel C comme une tablette qui offrirait un dual-boot, entre Android et Chrome OS. Cela n’a malheureusement pas été le cas.
Un dual-boot Chrome OS / Android
Si Android est optimisé pour les écrans tactiles, et Chrome OS pour une utilisation plus traditionnelle sur un ordinateur portable, cela aurait offert le meilleur des deux mondes, au moins jusqu’à ce que Chrome OS devienne plus touch-friendly et/ou qu’Android gagne en fonctionnalités de bureau — comme le support à des applications multi-fenêtres, et des extensions du navigateur Chrome. Mais, Google a finalement abandonné cette approche, préférant frustrer quelques utilisateurs.
En effet, cela nous emmène à la tablette que Google a commencé à commercialiser la semaine dernière : une tablette Pixel C qui fonctionne avec quasiment le même OS que sur les smartphones Nexus, mais avec quelques caractéristiques moins. L’équipe qui travaille sur la Pixel a reconnu que certaines fonctionnalités sont absentes, et arriveront par la suite — celles-ci sont celles décrites précédemment.
C’est réellement dommage que Google n’ait pas poussé son idée jusqu’au bout, et lancé une tablette premium sous Android et Chrome OS. Sur le papier, l’idée semblait intéressante.