On prédit la mort d’Adobe Flash depuis un bon moment maintenant, mais le vieillissant format Web va enfin disparaître, et laisser place à un monde meilleur dans les prochaines années.
Selon les données recueillies par Encoding.com, spécialisé dans les services de cloud pour l’encodage vidéo et le traitement multimédia, qui a compilé le tout dans un livre blanc sur l’état de la vidéo en ligne, le codec vidéo Flash est sur le déclin, passant d’une part de marché de 21 % parmi les utilisateurs, à seulement 6 % en 2015.
« Alors que flash est toujours utilisé pour des utilisations très spécifiques, telles que les bannières publicitaires et les anciens navigateurs, ces jours sont comptés », a diagnostiqué le rapport. « Nous nous attendons à voir les codecs vidéo Flash disparaître complètement de notre rapport dans les 24 prochains mois », lit-on.
L’heure de gloire pour le H.264
H.264, une norme de longue date pour les éditeurs vidéo, continue d’être une partie importante de l’utilisation des codecs vidéo, et H.264 s’occupe de l’encodage de près de 3/4 (72 %) des vidéos téléversées sur le Web. Depuis que les vidéos encodées en H.264 fonctionnent sur pratiquement toutes les plateformes — une restriction que Flash avait depuis le premier jour — le codec a obtenu un support de la part des créateurs, non seulement ceux s’occupant du contenu, mais également des sociétés comme Apple et Google.
Le rapport sur l’encodage souligne également la popularité croissante de WebM (12 %), qui a gagné en popularité face à H.264 du fait de sa redevance gratuite, et sa compatibilité avec les standards du Web, comme l’HTML5.
Les principaux sites comme Facebook et YouTube, ainsi que le navigateur Web de Mozilla, Firefox, ont depuis longtemps pris leurs distances par rapport à Flash et pas seulement pour la vidéo. En effet, ces derniers ont empêché Flash d’être utilité dans la conception de sites Web, favorisant les formats plus sûrs, et orientés sur le mobile.
Adobe elle-même s’éloigne de Flash, renommant son outil de création Flash en Animate CC, et invitant les développeurs Web à utiliser des normes Web différentes, et plus modernes.