Il y a tellement de raisons d’utiliser HTML5 par rapport à Flash, que ce n’est même pas drôle. De graves problèmes de sécurité, à un support en chute libre, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour passer à une technologie plus récente. Voilà pourquoi AdWords a évoqué le sujet sur Google+, annonçant que la technologie Flash allait être bannie de ses publicités, en faveur de l’HTML5. Ce n’est guère une surprise puisque cela était prédit.
Le mouvement affecte à la fois le Google Display Network et le DoubleClick Digital Marketing, et il y met un coup de pied plus tôt que vous ne le pensiez. Le 30 juin de cette année, les clients ne seront plus en mesure de télécharger des publicités basées sur Flash pour AdWords et DoubleClick.
Il faudra un peu plus de temps pour que les publicités Flash actuellement en ligne disparaissent. Le 2 janvier 2017, les publicités restantes en Flash ne seront plus diffusées sur AdWords ou DoubleClick. Ces changements ne comprennent pas les publicités vidéos en Flash intégré, qui continueront à être affichées comme d’habitude.
Heureusement, Google a également fourni une page de support détaillée avec des instructions étape par étape pour que des campagnes publicitaires se mettent en conformité avec les nouvelles règles. Elle répertorie les étapes pour convertir les annonces Flash en annonces HTML5, ainsi que la création de nouvelles publicités qui va entièrement s’afficher en HTML5.
La mort de Flash n’est pas pour tout de suite
Google n’est pas la première entreprise du Web à aller en ce sens. Mozilla a déjà verrouillé la technologie Flash depuis juillet 2015, et Google a suivi avec Chrome peu de temps après. Les développeurs ont essayé de tuer Flash depuis des années, et les récents problèmes de sécurité ont permis de mettre l’HTML5 au cœur des débats.
Même Adobe tente de passer à autre chose. La société a finalement déployé le successeur de la plate-forme Flash Professional, abandonnant le terme « Flash », pour devenir Adobe Animate CC. L’outil apporte non seulement un support du creative cloud d’Adobe, mais il arbore également en natif le langage HTML5, WebGL et offre un support au format 4K.
Néanmoins, Flash n’est pas mort, et, en fait, elle en est loin. Le support reste encore assez élevé, notamment si l’on regarde du côté des jeux sur la toile. Par exemple, sur Facebook, la grande majorité des jeux sont en Flash. Autrement dit, la cohabitation risque de durer…