Depuis que Netflix a lancé son service de vidéo en ligne en 2007, il a uniquement été question d’offrir un service strictement réservé au streaming, et rien d’autre. Mais, selon le PDG de la firme, Reed Hastings, ceci pourrait être sur le point de changer.
Durant les résultats du 1er trimestre de l’entreprise, Re/code a évoqué un sujet épineux avec Netflix à propos de cet engagement de longue date sur le fait d’offrir seulement une plate-forme de streaming, pour laquelle la firme a constamment martelé qu’elle ne ferait aucun compromis. Autrement dit, Netflix pourrait introduire une consultation hors ligne.
Cependant, à cette occasion, Hastings était plus ouvert à l’idée de permettre aux utilisateurs de télécharger des vidéos, comme le font YouTube et Amazon Prime Video. « Nous devons garder un esprit ouvert à ce sujet », a-t-il dit. « Nous nous sommes tellement concentrés sur le “click-and-watch” (clic et regarde, traduit littéralement) la beauté et la simplicité de diffusion. Mais, comme nous grandissons à travers le monde, où l’on voit un ensemble de réseaux inégaux, c’est quelque chose que nous devons garder un esprit ouvert sur ce point », poursuit-il.
Des problèmes à résoudre
Bien que ce ne soit pas réellement une confirmation gravée dans le marbre, il est agréable de voir Netflix admettre que tout le monde n’a pas accès à des vitesses de réseau leur permettant de diffuser de la vidéo au format 4K en temps réel. Cela devient particulièrement vrai lorsque Netflix débarque dans les pays dotés d’une infrastructure Internet pas fameuse.
Néanmoins, ce choix technologique ne sera pas simple pour Netflix, puisque sa bibliothèque actuelle est uniquement basée sur le « streaming ». Dans les cas où Netflix détient elle-même des droits pour ses séries TV cela ne devrait pas être un problème, mais pour tous les autres contenus, le processus n’est pas si simple. De plus, il y a un potentiel blocage pour les catalogues variant d’un pays à un autre — quelque chose que Netflix veut changer.
Jusqu’à ce que nous ayons davantage de détails sur les intentions de Netflix, nous allons devoir croiser les doigts si un jour nous voulons être en mesure de regarder notre épisode favori dans le train. Pourtant, l’ouverture du directeur général à cette idée est prometteuse, d’autant plus que la société semblait avoir une attitude plus hostile par le passé.