Quelques minutes après que Megaupload ait fermé et que le DOJ, Department of Justice, (Ministère de la Justice) fasse sa déclaration, les Anonymous sont entrés en action et ont commencé à démonter une tonne de sites…
Comment ? Tout simplement par des deny de service dans le meilleur des cas, comme avec hadopi.fr ou le site du FBI, en libérant des données ou pire en faisant intrusion dans les sites Web affichant ainsi différentes revendications du groupe. D’ailleurs, à ce petit jeu vivendi.fr s’est fait piégé…
Voici une liste non exhaustive des sites qui se sont fait « strikés » par les Anonymous suite à l’opération #OpMegaupload :
- Department of Justice (justice.gov)
- Motion Picture Association of America (MPAA.org)
- Universal Music (universalmusic.com)
- Belgian Anti-Piracy Federation (Anti-piracy.be/nl/)
- Recording Industry Association of America (RIAA.org)
- Federal Bureau of Investigation (FBI.gov)
- HADOPI (HADOPI.fr)
- U.S. Copyright Office (Copyright.gov)
- Universal Music France (UniversalMusic.fr)
- Senator Christopher Dodd (ChrisDodd.com)
- Vivendi France (Vivendi.fr)
- The White House (Whitehouse.gov)
- BMI (BMI.com)
- Warner Music Group (WMG.com)
Note : Ici sont listés les principaux sites. Vous pourrez retrouver une liste complète sur ce site.
Les Anonymous ont lancé la plus grande attaque de l’histoire d’Internet, paralysant le gouvernement et des sites de l’industrie musicale. Suite ou non à cette riposte, de nombreux membres du Congrès ont changé leur position sur les lois plutôt controversées, que sont SOPA et PIPA, prouvant par la même occasion avec la fermeture de Megaupload jeudi dernier, que le gouvernement fédéral n’a pas besoin de SOPA ou sa législation sœur, PIPA, pour fermer un site, et ainsi provoquer un coup dur sur le Web…
Pensez-vous que ce n’est que le début d’une longue série ? Où vont s’arrêter les Anonymous ?