Alors que Facebook est un hôte en plein essor pour pousser du contenu vidéo, le géant des réseaux sociaux ne veut pas se contenter à héberger simplement de la vidéo. En effet, il veut commencer à pousser quelques-unes de ses propres vidéos.
Il semble que Facebook cherche à posséder une licence sur des contenus originaux, des contenus sous licence, avec ou sans script, ainsi que des contenus sportifs, selon Recode. « Notre objectif est de relancer un écosystème de contenu partenaire pour l’onglet Vidéo », précise Ricky Van Veen, qui a récemment rejoint la firme pour diriger ses efforts sur le contenu original.
Bien que la récente poussée de Facebook pour la vidéo ait inclus la signature des entreprises comme Vox Media pour produire du contenu en direct exclusif, la firme cherche à apporter davantage de divertissement personnel dans son onglet « Vidéo ». À ce jour, ce dernier se retrouve caché dans la barre latérale. Il dispose aussi de la vidéo en direct, générée par les utilisateurs et les pages.
Rendez-vous en 2017…
Considérant que l’enregistrement pour un compte Facebook est libre — et que le service a une politique avare envers la publicité, on ne sait pas ce que va être l’incitation de monétisation pour les partenaires de Facebook. Par exemple, les émissions de sport sont extrêmement méfiantes des licences de jeux sans un retour sur investissement, et généralement quelques centaines de milliers de « j’aime » ne vont pas suffire. De plus, la cible démographique est très large, étant donné que Facebook a plus d’un milliard d’utilisateurs actifs quotidiens de partout dans le monde.
Pour l’instant, Facebook aurait renoncé à l’élaboration d’un budget pour son entreprise vidéo. Au lieu d’investir des milliards de dollars dans la programmation originale (dans la veine de Netflix et Amazon), la firme prend une approche plus expérimentale en considérant une gamme de formats, selon des personnes familières avec le sujet.
La prochaine étape de Facebook crée certainement plus de questions que de réponses, mais on peut espérer que l’entreprise prend note du succès de Netflix, et apporterait une programmation de qualité, comme YouTube peut le faire.
