Lorsque Amazon finira par ouvrir sa chaîne de supermarchés de haute technologie, il est possible que seuls trois humains soient là pour la gérer, si l’on en croit le New York Post. Nous savons depuis un certain temps que Amazon avait l’intention de construire ses propres boutiques physiques, après l’ouverture des portes de son épicerie Amazon Go de 548,64 m² à Seattle.
Bien que la boutique soit actuellement uniquement ouverte aux employés d’Amazon, et sert de prototype, le Wall Street Journal a rapporté qu’Amazon prévoit d’ouvrir les portes aux clients plus tard dans l’année, et que géant du commerce en ligne prévoit d’ouvrir plus de 2 000 magasins à l’avenir.
Selon le New York Post, certaines des boutiques physiques d’Amazon seront beaucoup plus grandes, éventuellement sur deux étages, et pourraient faire entre 930 et 3720 m².
Prenez et partez
Le dernier étage de ces grandes boutiques serait peuplé par des robots qui récupèreront les objets des acheteurs et leur sac. L’étage inférieur, quant à lui, serait consacré aux emplettes des clients pour des milliers d’articles que nous préférons toujours toucher et voir avant d’acheter, comme les légumes, la viande et les produits laitiers, ainsi d’autres produits frais communs à une épicerie.
Ainsi, que ce soit les petits et les grands supermarchés, ces concepts n’auront pas de files d’attente, de caisses enregistreuses ou, surtout, des caissiers. Au lieu de cela, les clients vont tout simplement utiliser une application sur leur smartphone pour détecter où se trouvent les produits avant de les acheter.
Amazon a clairement l’intention d’automatiser au maximum le processus par la technologie, afin d’entraîner une augmentation de la commodité pour les clients. Toutefois, une source proche de l’affaire aurait également informé le NYP que « Amazon utilisera la technologie pour réduire au minimum le travail ».
Le personnel qui sera dans les boutiques devra s’occuper du service clientèle, du drive, des stocks dans les rayons, pourra aider les robots à empaqueter les sacs, avant de les remettre aux clients. Le personnel nécessaire serait donc modulable en fonction de la taille des magasins et des horaires.
Naturellement, la perspective d’une telle automatisation totale et les pertes d’emplois qu’elle peut apporter sont préoccupantes pour ceux qui travaillent dans le secteur de la vente au détail, semblable aux préoccupations de ceux qui craignent l’impact de l’inexorable avancée de la voiture autonome. Néanmoins, la réduction des coûts de la main-d’œuvre conduirait à des marges de profit jamais enregistré dans l’industrie alimentaire.