Bien que tous les propriétaires de smartphones n’aient pas le temps, la patience ou les outils pour bricoler leur précieux, d’autres le font avec une certaine fierté (sans oublier, économiser de l’argent de façon significative) en réparant eux-mêmes des dispositifs.
Et, bien qu’il soit peu probable de le voir en France, le nouveau Essential Phone peut s’avérer être un problème pour ce type de réparation. En effet, un démontage du smartphone Android haut de gamme révèle certains choix de conception qui pourraient compliquer les simples réparations, selon iFixit. Le verdict ? iFixit a donné au Essential Phone la note de 1 sur 10 sur son échelle de « réparabilité », en le plaçant en compagnie de certains des mauvais élèves du site. Ce score est bien terne par rapport à l’iPhone 7 (7), au Google Pixel XL (7), ou même le Samsung Galaxy S8 (4).
Le désossage du modulaire Essential Phone s’est révélé un défi majeur pour les professionnels du bricolage, à tel point que le smartphone a dû être brisé pour accéder à la moindre pièce sous l’écran. En effet, après avoir trouvé que rien n’était accessible par l’arrière du smartphone, iFixit a dû geler et craquer l’écran pour accéder à ses composants.
Un port USB-C irremplaçable !
Mais, le problème majeur qu’iFixit a rencontré avec la conception du Essential Phone (en plus d’avoir besoin des pouvoirs mutants d’Iceman juste pour l’ouvrir) est la décision de souder le port USB-C sur la carte mère. Ainsi, si le port de chargement et des accessoires doit être remplacé, il faudra d’abord minutieusement retirer l’écran ou faire remplacer complètement celui-ci. Et, il s’agira d’une procédure soit coûteuse ou soit complexe.
De plus, comme le Essential Phone a abandonné le port audio de 3,5 mm à l’instar de l’iPhone 7, le port USB-C pourrait vite s’user, aggravant le problème.
Alors que tout cela ne sera pas une énorme problématique pour les fans d’Android qui ne prévoient pas de démonter leurs smartphones rapidement, la complexité de la conception pourrait signifier que même des réparations mineures pourraient nécessiter beaucoup plus de travail que Google et un tournevis.