Microsoft s’efforce de faire de Edge un navigateur plus populaire, mais tous ces efforts ne semblent pas porter leurs fruits si l’on en croit la dernière série de données offertes par NetMarketShare. Microsoft a clairement un problème avec ses navigateurs, mais ce n’est pas quelque chose que l’entreprise peut résoudre du jour au lendemain. Google Chrome connaît tellement un succès sur les ordinateurs de bureau que Microsoft Edge a à peine une chance de croître. Et, ces nouveaux chiffres montrent la lutte que le géant du logiciel doit mener en ce moment.
Google Chrome était le premier navigateur de bureau le mois dernier avec une part de pas moins de 61,41 %, en hausse par rapport aux 60,57 % en décembre 2017. Cela signifie que sur 10 ordinateurs, pas moins de 6 d’entre eux utilisent le navigateur de Google. Et, c’est un constat bien que la plupart viennent avec Windows et Edge préinstallé.
D’un autre côté, Microsoft Edge a maintenant 4,67 % de parts de marché, soit une légère hausse par rapport au 4,61 % le mois dernier, tandis que Mozilla Firefox est en deuxième position avec 10,85 % de parts de marché.
De nouvelles améliorations au printemps
Bien que se rapprocher de Google Chrome semble être une chose impossible à faire en ce moment, puisque cela implique de grignoter de la part de marché de ce dernier, Microsoft peut au moins améliorer Edge et espérer que davantage d’utilisateurs l’utiliseront dans les mois et années à venir. Le problème est que Microsoft a adopté un système de mise à jour plutôt inefficace pour Edge, et le navigateur n’obtient de nouvelles fonctionnalités qu’avec la mise à jour majeure de Windows 10. On peut s’attendre à une nouvelle mise à jour au printemps avec Windows 10 Redstone 4.
Certains ont prétendu que Microsoft pourrait modifier le système de mise à jour de Edge et apporter des améliorations depuis sa propre boutique d’applications, le Microsoft Store, permettant à l’entreprise de lancer de nouvelles fonctionnalités et correctifs à un rythme beaucoup plus rapide, tout comme le reste des applications Windows 10.
Pour le moment, Microsoft s’en tient au mécanisme de mise à jour existant, ce qui contribue plus ou moins à sa part de marché mondial.
