Hier, Google a publié un chiffre intéressant sur l’efficacité que la société à de traiter les logiciels malveillants, les publicités considérées comme du spam, ou toute autre menace sur le Web. Depuis 2010, Google a diminué le nombre d’annonces douteuses de 50%, et ce grâce à un processus de sélection. La raison de l’augmentation est simple : ils sont meilleurs dans ce qu’ils font.
En 2010, plus de 248 000 annonceurs voyaient leurs comptes suspendus sur Google, avec comme raison de ne pas se conformer aux conditions de service, et en 2011, presque 824 000 ont vu leur compte suspendu. Google a désapprouvé 134 millions d’annonces en 2001, contre 56,7 millions d’annonces en 2010.
Jetez un oeil à la courbe sur le site de leur blog :
C’est un énorme défi que de faire face à toutes les annonces malveillantes qui sont soumises à Google et la firme a décidé de divulguer ces informations dans l’espoir de rassurer le public en montrant précisemment le travail qu’effectue la firme de Mountain View au quotidien.
Voici ce que Google explique sur son blog :
Bad ads have a disproportionately negative effect on our users; even a single bad ad slipping through our defenses is one too many. That’s why we’re constantly working to improve our systems and utilize new techniques to prevent bad ads from appearing on Google and our partner sites. In fact, billions of ads are submitted every year for a wide variety of products. We have a set of ads policies that cover a huge array of areas in more than 40 different languages. For example, because we aim to show safe, truthful and accurate ads to our users, we don’t allow ads for misleading claims, ad spam or malware.
Ads that are in violation of our ads policies aren’t allowed to be shown on Google and our AdSense partner sites. For many repeat offenders, we ban not just ads but also advertisers who seek to abuse our advertising system to take advantage of people. In the case of ads that are promoting counterfeit goods, we typically ban the advertiser after only one violation. Here are some metrics that give some insight into the scale of the impact we have had over time, showing the numbers of actions we’ve taken against advertiser accounts, sites and ads. You can see that the numbers are growing—and growing faster over time.
Voici quelques améliorations importantes que Google a apporté à son système de « dépistage » d’annonces frauduleuses :
- Amélioration de la « query watch » pour les annonces de contrefaçon : Tout le monde peut signaler des annonces de contrefaçon, et Google a élargi la surveillance proactive des mots-clés sensibles et les requêtes relatives à des produits de contrefaçon, ce qui permet de traquer les annonces avant qu’elles n’apparaissent sur Google
- Nouveau « risk model » pour détecter les violations : L’analyse de l’ordinateur peut déterminer si une annonce particulière peut constituer une violation de leurs politiques ! C’est ainsi que la firme a récemment mis à jour son système d’ingénierie avec un nouveau « modèle de risque » qui est encore plus précis dans la détection des annonceurs qui ne respectent pas leurs politiques
- Processus d’examen manuel rapide : Certaines annonces doivent être vérifiées manuellement. Pour augmenter le temps de réponse, ils ont accéléré les processus internes et ce grâce à des systèmes effectuant des examens manuels, permettant à leurs spécialistes d’être plus précis et rapide
- Temps de réponse de vingt-quatre heures : Google essaye de répondre dans les 24 heures après réception d’une plainte fiable sur une annonce, dans le but de veiller à ce qu’ils examinent les annonces en temps opportun
Google se rend compte que la confiance est une partie intégrante de rendre leurs produits attrayants pour un large éventail d’utilisateurs. Ils veulent faire clairement comprendre qu’ils sont toujours à la recherche des moyens d’accroître la qualité de leurs produits et améliorer l’expérience utilisateur globale, et le dépistage des mauvaises annonces est l’un des meilleurs moyens !
Avez-vous été confronté à la fermeture d’un de vos comptes ? Si oui, avez-vous une explication ?