Instagram a annoncé un changement fondamental en avril : les utilisateurs au Canada ont testé une nouvelle fonctionnalité masquant le nombre de mentions de type « J’aime » que leurs publications reçoivent. L’annonce a été entachée d’incertitude quant à la manière dont cela changerait la façon dont nous utilisons Instagram. Mais après quelques mois de tests, les gens semblent l’aimer.
Les membres du groupe de test peuvent toujours voir le nombre de likes de leurs publications, à condition de le faire explicitement. Cependant, tout le monde ne peut pas. Selon Instagram, l’objectif est de faire en sorte que les gens « se concentrent sur les photos et les vidéos que vous partagez, et non sur le nombre de likes qu’ils obtiennent ».
La société n’a pas encore communiqué de données sur l’efficacité de cacher ce contenu sur les habitudes de publication, mais la semaine dernière, elle a étendu le test à six autres pays (l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil), suggérant des résultats encourageants.
Comme on peut l’imaginer, une telle fonctionnalité évite grandement les préjugés de quelque chose en regardant le nombre de « j’aime » en premier et la photo proprement dite en second. Et, cela évite la course aux likes, évitant ainsi de devoir faire la photo absolument parfaite.
Un grand changement
Pour les entreprises ou les créateurs, ce changement importe peu. Leurs comptes leur fournissent toujours des mesures très détaillées, allant au nombre de personnes qui se sont désabonnées de leur compte un jour donné. De plus, ils peuvent toujours voir le nombre de likes sur leur propre contenu et le suivre.
Les likes font partie intégrante d’Instagram depuis le début, que les gens ont abondamment utilisé depuis leurs débuts. Ils ont servi de validateur pour le contenu. Bien que le fait de cacher ses “j’aime” ait pu constituer un changement brusque et malvenu, les utilisateurs semblent l’aimer, et cela pourrait devenir l’un des changements les plus profonds que la plateforme ait apportés depuis des années.