Un smartphone pliable est déjà un jalon impressionnant pour Samsung et le marché des mobiles en général, mais la vision réelle de ces appareils ne s’arrête pas là. Bien qu’elle ne soit pas exactement essentielle au concept d’appareil pliable, l’utilisation d’un stylet sur ce qui ressemble à un livre numérique ou à un ordinateur portable est presque devenue une évidence, surtout si le Galaxy Z Fold est destiné à remplacer la gamme Galaxy Note.
Cela pourrait finalement se faire l’année prochaine, mais cela nécessitera un changement assez important de la technologie du stylet S Pen de Samsung.
Samsung utilise depuis longtemps la technologie de Wacom pour alimenter son S Pen, mais Wacom elle-même a en fait deux technologies largement utilisées. Il y a la résonance électromagnétique ou EMR qu’elle utilise pour ses propres tablettes de dessin ainsi que le S Pen de Samsung. Cette technologie particulière utilise un numériseur dans l’écran lui-même et présente l’avantage de ne pas nécessiter que le stylet ait une source d’alimentation, comme une pile, par exemple.
Cependant, l’avantage est que Samsung trouve les stylets basés sur le EMR trop dur et trop rigides, ce qui risquerait de rayer la surface souple de son smartphone pliable.
Selon les sources de The Elec, la société envisage maintenant d’utiliser la technologie Active Electro Static ou AES pour le futur S Pen afin de contourner cette limitation. Dans ce cas, ce sera le stylet qui pilotera les choses avec l’écran comme récepteur passif des événements.
Une batterie interne
Cependant, Samsung devra développer un S Pen très différent, qui nécessitera une batterie interne et une forme de chargement. Heureusement, Samsung a déjà une certaine expérience dans ce domaine, mais un tel stylet nécessiterait une batterie plus grande, plus analogue à celle d’un Galaxy Tab S7 qu’à celle d’un Galaxy Note 20, et il n’y aura pas de place pour un tel stylet dans le châssis du Galaxy Z Fold 3.
Samsung doublerait également l’épaisseur de sa couche de verre ultra-mince (UTG) pour faire bonne mesure. La couche actuelle fait déjà 30 micromètres d’épaisseur et, bien qu’elle soit plus résistante que le matériau Polyimide (PI) de l’année dernière, elle est toujours sujette aux rayures, surtout avec un stylet.