Bien qu’il soit trop tôt pour le dire, les choses semblent s’améliorer un peu pour Huawei. Les règlements l’empêchant d’obtenir des produits et des composants auprès d’entreprises américaines sont toujours en place, mais des rapports indiquent que des exceptions à ces règlements sont accordées de manière plus souple, selon que ces produits seront ou non utilisés pour les activités 5G de Huawei.
Un autre rapport affirme que Huawei pourrait bientôt mettre la main sur les puces de Qualcomm dont elle a tant besoin, mais qu’elle dépend du sort de sa filiale Honor.
En bref, les entreprises américaines se voient interdire de faire des affaires avec Huawei et ses nombreuses filiales, dont Honor et HiSilicon, dans le cadre de la prise de bec commerciale entre les États-Unis et la Chine. Cela a mis à rude épreuve l’approvisionnement de composants, en particulier pour l’une des parties les plus importantes de tout produit électronique, les semi-conducteurs et les processeurs.
En réaction, Huawei a stocké ces composants, mais les analystes pensent que le stock ne durera que jusqu’au début de l’année 2021.
De précédents rapports indiquent qu’il existe une faille favorable dans les restrictions à l’exportation du ministère américain du Commerce. Si des composants et des pièces, comme les écrans de smartphones et les capteurs d’images, par exemple, ne sont pas directement utilisés pour les activités 5G de Huawei, ils peuvent plus facilement obtenir une exception de licence. Cela pourrait soulager l’entreprise, car elle pourra continuer à fabriquer des smartphones pour le moment, à condition d’avoir accès à ce composant essentiel.
Une lueur d’espoir ?
Un rapport quelque peu sommaire de la Chine fournit cette réponse, affirmant que Qualcomm a peut-être déjà obtenu cette autorisation pour vendre des puces à la Chine. Cependant, cet arrangement exigerait que Huawei vende sa filiale Honor – peut-être les raisons pour lesquelles les discussions de la séparation de Honor sont en cours, car Qualcomm ne pourra pas répondre aux besoins des deux fabricants de smartphones en même temps. Huawei utilise traditionnellement un mix de puces Snapdragon et Kirin pour ses smartphones, mais a également commencé à se pencher sur MediaTek depuis l’interdiction américaine.
Cependant, il n’y a toujours pas de confirmation officielle que ces sociétés, dont Qualcomm, Samsung et Sony, ont effectivement reçu des licences pour vendre des composants à Huawei, donc la société n’est pas encore sortie d’affaire. Le paysage politique va peut-être bientôt changer aux États-Unis, mais Huawei a toujours été considérée avec suspicion, même par les administrations précédentes.