Le présent doodle visible sur la page d’accueil de Google rend hommage au chanteur, auteur-compositeur et militant français Daniel Balavoine. En ce jour de 1er juin 1978, Balavoine a sorti son troisième album « Le Chanteur », une réflexion émotionnelle sur la préciosité de la vie qui a fait décoller sa carrière.
Daniel Balavoine est né le 5 février 1952 à Alençon. Adolescent, il se bat passionnément pour des causes sociales avec une énergie qu’il commence à canaliser dans la musique en 1970. Malgré le fait que ses premiers efforts musicaux passent inaperçus, la carrière de Balavoine commence à prendre de l’ampleur lorsque la pop star suisse Patrick Juvet le fait figurer sur l’un de ses albums.
En 1975, Balavoine continue à prendre son envol avec la sortie de son premier album solo « De vous à elle en passant par moi ». En 1977, une performance télévisée de l’une des chansons phares de son deuxième album, « Lady Marlène », captive Michel Berger, qui lui confie le rôle de Johnny Rockfort dans « Starmania ». Ce rôle est un grand succès et permet à Balavoine de devenir un innovateur de la pop électronique française.
En 1980, il sort un album à succès, « Un autre monde », où l’on retrouve une partie de ses chansons les plus célèbres, comme « Je ne suis pas un héros », « Mon fils, ma bataille » ou « La vie ne m’apprend rien ».
Un mort tragique
En dépit des plus de 20 millions de disques qu’il a vendus, Balavoine était un humaniste dévoué. Il a consacré une grande partie de ses efforts à l’amélioration de la vie des habitants des villages reculés du Sahara africain, notamment au Mali, où il a prévu de superviser l’installation de pompes à eau près du parcours du rallye automobile Paris-Dakar de 1986.
Balavoine a perdu la vie de façon désastreuse au cours de ce voyage, mais son héritage a survécu. Cette même année, son dernier album « Sauver l’amour » a reçu une Victoire de la musique à titre posthume, l’une des plus hautes distinctions de la musique française.