La vidéoconférence fait désormais partie intégrante de la vie professionnelle et scolaire, bien après que la pandémie ait fait des ravages dans le monde. Bien que la « lassitude de Zoom » ait apparemment diminué, presque tous les types de bureaux ou d’événements peuvent avoir une ou deux réunions qui se déroulent sur la toile. Cela a rendu les applications et les services comme Zoom, Google Meet et Microsoft Teams omniprésents et présents sur pratiquement tous les appareils.
Bien sûr, il y a toujours des exceptions, notamment les appareils qui reçoivent ce type d’appels vidéo si rarement que cela ne vaut pas la peine d’installer une application. Google Meet pour les navigateurs Web a été conçu spécialement à cet effet et il bénéficie désormais de mises à jour qui le mettent au même niveau que les applications Meet dédiées.
Il s’agit d’une sorte de bataille séculaire entre les applications Web et les applications plus traditionnelles que l’on peut installer sur les appareils. Les applications Web présentent l’avantage de ne nécessiter aucune installation et de prendre en charge de nombreuses plateformes et appareils, mais elles peuvent aussi se heurter à des limites en raison des restrictions sur le matériel qu’elles peuvent directement utiliser. Par le passé, les applications Web ne pouvaient même pas utiliser le GPU d’un ordinateur pour améliorer la qualité graphique ou vidéo, bien que nombre de ces restrictions aient été levées de nos jours. Google Meet sur le Web a essayé de surmonter ces compromis pour une activité particulièrement gourmande en ressources : la vidéoconférence. Cette dernière mise à jour améliore non seulement ses capacités, mais permet également d’utiliser Google Meet sur des ordinateurs qui ne seraient pas assez puissants pour répondre aux exigences du logiciel.
Les appels vidéo sont gourmands en ressources, car ils doivent traiter la vidéo et l’audio en temps réel. Ils sont devenus encore plus compliqués récemment en raison de la nécessité de brouiller les arrière-plans ou même d’utiliser des arrière-plans virtuels pour masquer l’espace physique de l’utilisateur. Cela peut être particulièrement délicat pour les utilisateurs d’applications Web en raison de la quantité de traitement nécessaire, mais Google promet que la toute nouvelle version de Meet pour le Web permet une séparation plus précise de l’arrière-plan et du premier plan afin de réduire les artefacts visuels lors de l’utilisation des effets d’arrière-plan.
Google Meet sur le Web a l’avantage de prendre en charge les ordinateurs plus anciens et moins puissants qui ne sont pas compatibles avec les applications Meet natives, mais cela ne signifie pas qu’il fonctionnera correctement sur ces machines. C’est particulièrement vrai lorsqu’un traitement en arrière-plan est impliqué, ce qui peut demander une grande partie de la puissance de traitement d’un ordinateur déjà en difficulté.
Une application Web digne d’une application standard
Cependant, avec cette mise à jour, Google Meet inclut maintenant l’option de décharger le traitement des arrières plans dans le cloud et de réduire la charge sur le processeur de l’ordinateur jusqu’à 30 %, selon Google. Cela permet non seulement d’économiser du temps de processeur, mais aussi de prolonger l’autonomie de la batterie.
Ces deux mises à jour rendent finalement Google Meet sur le Web plus universel et plus utile, en particulier pour ceux qui participent régulièrement à des appels vidéo. Bien entendu, l’expérience sur le Web n’est toujours pas au même niveau que celle des applications natives, mais elle permet de passer immédiatement à un appel sans avoir à se soucier de l’installation ou de la mise à jour de l’application. Mieux encore, l’amélioration du traitement en arrière-plan de Meet est mise à la disposition de tous les utilisateurs de Google, même si le traitement dans le cloud n’est disponible que pour certains clients de Google Workspace.