Face aux restrictions imposées par les États-Unis, des rapports indiquent que Huawei est sur le point de réintroduire ses puces Kirin pour les smartphones. L’entreprise semble s’orienter vers une revitalisation de son offre de puces propriétaires pour les appareils mobiles.
Face à l’impact des restrictions américaines, la division HiSilicon de Huawei a joué un rôle clé dans le développement de ses puces Kirin exclusives, qui étaient produites par TSMC. Deuxième client de TSMC, derrière Apple, Huawei a dû faire face à un changement dû à la révision de la réglementation américaine en 2020.
Ce changement a entravé l’accès de Huawei aux puces fabriquées à l’aide de la technologie américaine. Cependant, l’entreprise a obtenu la permission d’acquérir des puces Snapdragon modifiées, excluant les capacités 5G, tout en se préparant à réintroduire sa gamme Kirin.
PhoneArena rappelle que la précédente puce Kirin de Huawei, la Kirin 9000, a été la première puce de 5 nm à intégrer un modem 5G. Une publication de @Tech_Reve a fait la lumière sur deux configurations pour une prochaine puce Kirin.
La première configuration comprend une paire de cœurs de CPU Cortex-X3, couplés à deux cœurs de CPU Cortex-A715 performants et quatre cœurs de CPU Cortex-A510 économes en énergie. Cette composition présente également un GPU Arm Immortalis-G715 MC16. Une autre configuration présente un arrangement distinct : elle incorpore deux cœurs de CPU Cortex-X1, couplés à trois cœurs de CPU Cortex-A78 performants, et trois autres cœurs Cortex-A55 efficaces. L’unité de traitement graphique de cette puce est l’Arm Mali G710 MC10/6.
Il reste plausible que ces configurations puissent appartenir à des modèles de puces distincts. Un autre message publié sur Weibo fait allusion à la potentielle introduction de trois nouvelles puces conçues par Huawei : les Kirin 720, Kirin 830 et Kirin 9100.
Contourner les restrictions américaines
Alors que les deux premiers devraient faire leurs débuts plus tard dans l’année, le Kirin 9100 devrait équiper le flagship P70, dont le lancement est prévu au début de l’année prochaine.
Mais comment la stratégie de Huawei permettra-t-elle de surmonter les restrictions américaines pour produire les nouvelles puces Kirin ? Notebook Check a rapporté que le principal fondeur chinois, SMIC, se chargera de la fabrication de la puce, en utilisant sa technologie avancée N+2 (7 nm).
Huawei pourrait également explorer une approche différente en empilant deux puces de 14 nm pour obtenir des performances de 7 nm, tout en maintenant l’efficacité énergétique pour un fonctionnement optimal du smartphone sans chaleur excessive ou drainage de la batterie.