Apple se prépare à dépenser beaucoup pour rattraper son retard dans le domaine de l’IA générative, en embauchant davantage de personnes dans ce domaine.
La révélation a été faite par le PDG Tim Cook, via la BBC, qui a réaffirmé que l’entreprise ne voulait pas suivre le reste de l’industrie en procédant à des licenciements massifs. Tim Cook a qualifié ce type d’action de « dernier recours ». Selon la BBC, le PDG a déclaré à l’agence de presse britannique PAnews qu’Apple cherchait à embaucher spécifiquement dans le domaine de l’IA :
Nous embauchons dans ce domaine, oui, et je m’attends donc à ce que les investissements augmentent.
Quelques heures à peine après qu’Apple ait mis en lumière la façon dont elle soutient plus d’un demi-million d’emplois au Royaume-Uni, Tim Cook a parlé d’augmenter ce chiffre en embauchant davantage de personnel travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle. « L’intelligence artificielle est omniprésente dans nos produits aujourd’hui », a-t-il déclaré, « elle est à l’origine de la détection des chutes sur l’Apple Watch, de la détection des collisions, de la détection de la fibrillation auriculaire, de l’ECG et de la saisie prédictive sur l’iPhone ».
Cook a également confirmé les rumeurs selon lesquelles Apple étudie au moins un service de type ChatGPT. « L’intelligence artificielle est littéralement omniprésente dans nos produits », a-t-il poursuivi, « et bien sûr, nous menons également des recherches sur l’intelligence artificielle générative ».
Une nouvelle bien accueillie
La nouvelle a été accueillie favorablement par la secrétaire d’État à la culture, Michelle Donelan : « L’investissement continu d’Apple dans de brillants talents britanniques met en évidence nos références mondiales en tant que superpuissance de l’IA et de la technologie », a-t-elle écrit sur X.
Les commentaires de Cook interviennent également à un moment où Apple est profondément préoccupée par les récentes mesures prises par le gouvernement britannique. Ce dernier a adopté le projet de loi sur la sécurité en ligne, qui visait initialement le chiffrement fort. Apple a été l’une des nombreuses entreprises à menacer de retirer ses services du Royaume-Uni si le projet de loi était adopté. Bien qu’il ait finalement été adopté, les législateurs ont considérablement édulcoré la partie qui aurait exigé de compromettre le chiffrement à la toute dernière minute.
On ne peut s’empêcher de se demander si les commentaires de Cook ne sont pas en quelque sorte une carotte proverbiale tendue au Royaume-Uni, soulignant à quel point Apple peut être un partenaire précieux pour le pays — à condition qu’il n’adopte pas de lois qui menacent la sécurité, la vie privée et la sûreté des utilisateurs du monde entier.